Notre planète est aujourd'hui menacée par le réchauffement climatique, provoqué par les gaz à effet de serre.
Ces gaz, notamment le CO2,
sont produits en grande partie par la combustion du pétrole que nous utilisons pour faire rouler nos voiture,
entre autres choses.
De plus, le pétrole se raréfie et devient de plus en plus cher.
Dans les années 90, on a imaginé une solution à ce problème : fabriquer du carburant avec...
des plantes.
Ces biocarburants auraient théoriquement un bilan carbone neutre,
les plantes cultivées absorberaient du CO2, ce qui compenserait le carbone rejeté lors de l'utilisation du carburant.
Mais en analysant de plus près leur cycle de vie pour quantifier la pollution générée,
on s'est aperçu, au début des années 2000, que leur bilan n'était pas si neutre, et les calculs et les estimations complexes à établir :
faut-il tenir compte, par exemple, de l'énergie nécessaire à fabriquer les machines agricoles ?
Puisque la production des biocarburants génère également des produits pour nourrir le bétail, faut-il inclure l'économie ainsi réalisée ?
Faut-il tenir compte de la conversion des cultures ?
Convertir un champ destiné à l'alimentation en cultures énergiques implique parfois de raser des parcelles de forêt pour le remplacer.
Qu'en est-il des effets de la combustion de ces carburants sur la santé ?
Le débat est loin d'être clos, et les sphères politiques, économiques et scientifiques s'y intéressent de très près.