ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire)

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Autorité administrative indépendante créée par la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire (dite "loi TSN"), est chargée de contrôler les activités nucléaires civiles en France.

L'ASN assure, au nom de l'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en France pour protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement des risques liés à l'utilisation du nucléaire. Selon la présentation disponible sur le site internet l’ASN exerce ses missions dans le respect de 4 valeurs fondamentales : la compétence, l’indépendance, la rigueur et la transparence. Son ambition est d’assurer un contrôle du nucléaire performant, impartial, légitime et crédible, reconnu par les citoyens et qui constitue une référence internationale.

Positionnement dans la controverse

Une des qualités requises par l’ASN est l'objectivité, mais cette qualité est souvent justement contestée par les associations anti-nucléaire comme le Réseau Sortir du Nucléaire par exemple : « l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) est composée par des gens issus du "lobby nucléaire"( source)"

Le réseau déclare également : "Pour être très objectif, on a constaté récemment que l'Autorité de sûreté nucléaire a tendance à faire son travail. Elle avait déjà pris une décision historique lors de l'arrêt du chantier de l'EPR à Flamanville. Sa décision concernant la centrale de Tricastin prouve qu'elle acquiert un statut d'indépendance. Il y a de réelles améliorations dans son attitude: elle est plus indépendante, mais aussi plus transparente. Mais cette évolution a des limites. Prenons l'exemple de Flamanville: l'Autorité a fait redémarrer le chantier au bout d'un mois sur la base des promesses d'EDF alors que dans les faits, les véritables problèmes n'étaient pas réglés." (source)

Son positionnement par rapport à la question des risques sanitaires et les activités du nucléaire est de reconnaître le lien causal entre les rayonnements ionisants et différentes maladies : « plusieurs types de cancers ont été observés en milieu professionnel, dont les leucémies, les cancers broncho-pulmonaires primitifs par inhalation de radon et les sarcomes osseux. D’autres travaux épidémiologiques, en radiothérapie notamment, ont permis de mettre en évidence chez les patients traités par radiothérapie une augmentation statistiquement significative des cancers secondaires imputables aux rayonnements ionisants"(source)

Lien vers le site de l'ASN