fond

«C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés.»

Créé par la Ligue des Droits de l'Homme en 2002, l'Observatoire de la Liberté de Création considère dans son manifeste, qu'il est « essentiel pour une démocratie de protéger la liberté de l’artiste contre l’arbitraire de tous les pouvoirs, publics ou privés ». L’Observatoire considère aussi que l’œuvre d’art, est toujours de l’ordre de la représentation et qu’elle impose donc une distanciation qui permet de l’accueillir sans la confondre avec la réalité. C’est pourquoi l’artiste est libre de déranger, de provoquer, voire de faire scandale. Cela ne signifie pas que l’artiste n’est pas responsable. Il doit pouvoir rendre compte au public, mais toujours dans le cadre de la critique de ses oeuvres, et certainement pas devant la police ou les tribunaux.

L’observatoire de la liberté de création soutiendra la collection Lambert à travers la publication de deux communiqués le 14 et 17 avril 2011 sur son site. Le premier dénonce les attaques de CIVITAS, de l’AGRIF et de l’évêque d’Avignon, et appelle le public à se rendre en masse à l’hôtel de Caumont en signe de soutien à la Collection Lambert. Le second dénonce l’agression perpétrée contre la Collection Lambert, blessant trois gardiens et contre les actes de vandalisme sur deux œuvres d’Andres Serrano, dont Piss Christ.

«C’est au public de juger les oeuvres, pas aux censeurs autoproclamés.»