Nom : Jean-Pierre Berlan

Type : Agronome et économiste, ancien directeur de recherche à l’INRA, membre du conseil scientifique d’ATTAC-France.

Position dans la controverse : Très critique vis-à-vis de l’évolution des pratiques actuelles des biotechnologies. Il attaque les OGM pour tout un tas de raisons et dénonce les mystifications techno-scientifiques.

“Le troisième objectif des fabricants de mort déguisés en industriels des « sciences de la vie » émerge ainsi du rideau de fumée de leur propagande : changer le statut des pesticides de polluants à éliminer (autant que possible) de la chaîne alimentaire et de l’environnement en constituants de cette même chaîne de l’environnement”.

Cette dernière citation définit sa position contre l’OGM Bt qui produit la toxine de façon massive dans les sols et dans nos aliments => danger. Les PGM Bt sont un danger pour l’agriculture bio. (Détails dans l’extrait de La guerre au vivant).

Le futur se situe dans l’agriculture biologique. Voir l’article “Du passé à l’avenir, des OGM à l’agroécologie” Voir l'article

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Biographie : article “le vivant appartient à tout le monde” Voir le lien

Né au Cameroun au début des années 1940, il a grandit au Sénégal puis a fait l’Agro à Paris jusqu’en 1964 où il apprend qu’il faut faire sortir l’agriculture du Moyen-Âge, “moderniser” et que les paysans sont trop nombreux. Il a suivi, en y croyant, l’industrialisation de l’agriculture : “un paysan en moins, c’était un emploi de plus dans l’industrie, avec une bien plus haute productivité”

“L’agronomie prétendument scientifique trône sur un amoncellement de ruines...” “Mais nous étions les agents du Progrès... Nos technocrates – j’en ai fait partie – rêvent d’une France agricole de 150 000 agromanagers”.

Rentre à l’INRA, devient directeur de recherche. Sa rupture avec le système est lente: http://www.pratiques.fr/IMG/pdf/Pratiques_Breve_bio_jpb.pdf

Réseau : Apparemment acteur central malgré sa découverte tardive: redouté des institution et particulièrement de l’INRA, la filière bio se réfère à lui pour ses arguments anti-OGM, il fait des interventions et du bruit sur la scène publique.

Liens directs avec les autres acteurs :

Opposition : firmes multinationales Monsanto, DuPont et compagnie

A travaillé à l’INRA, l’a quitté (impossible de trouver quand) après avoir eu une attitude très critique. Télécharger le PDF

Soutien : Participation (en tant que directeur général à l’INRA) au séminaire “agriculture biologique et OGM” (juillet 2002) organisé par l’Agence Bio Télécharger le PDF avec participation de la FNAB, Gilles Eric Séralini.

Soutien scientifique à toute la filière bio

Date d’entrée dans la controverse + chronologie de la participation : Commence à s’intéresser à la controverse dans les années 1970 après un voyage aux US et sa rencontre avec Richard Lewontin (toujours le même lien: Télécharger le PDF + Voir le lien)

1987 : il passe sa thèse d'Etat intitulée
« Recherches sur l’économie politique d’un changement technique : les mythes du maïs hybride »

2001: publication de La Guerre au vivant, Agone (regroupant des textes de Michael Hansen, Paul Lannoye, Suzanne Pons, Gilles-Éric Séralini et JP Berlan lui-même).

Avril 2006 : “lettre ouverte aux agriculteurs progressistes qui s’apprêtent à semer du maïs transgénique” Voir le lien