Nom : Greenpeace                                                                    

Type : ONG internationale

Sit web : http://www.greenpeace.org/international

Position dans la controverse : Greenpeace est opposé à la dissémination des OGM. Les risques pour l'environnement, la santé humaine, les équilibres économiques et sociaux sont trop importants selon eux. Les OGM posent également des questions éthiques fondamentales restées sans réponse. Greenpeace exige l'application du principe de précaution, et demandent que les lois de régulation pour les producteurs d’OGM soient les plus restrictifs possible.  Voir la video 

Autre vidéo : retour sur les 10 ans de campagne anti OGM de Greenpeace

Greenpeace considère que le Bt est dangereux. Nouvelle étude récente qui a trouvé la toxine Bt dans le sang des femmes enceintes au Canada.Voir l'article

Historique rapide : Greenpeace naît d’un groupe d’étudiants en 1971 aux Etats-Unis. Des filiales naissent peu a peu dans d’autres pays du monde. C’est grâce a leurs combats que de nombreuses mesures de protection de l’environnement on été prises a niveau politique : l’interdiction de l’immersion en mer des déchets radioactifs en 1988, la protection du thon rouge,  la protection des forêts…

Lien neutre

Lien positif

Réseau :Acteur central

Liens directs avec les autres acteurs :

Gouvernement Français

Autres ONG : Voir le lien

IFOAM : participation ensemble à une coalition qui a intenté un procès le 18 février 1999 contre l’Agence de Protection de l’environnement pour qu’elle interdise le Bt à cause de la menace qu’il constitue pour les agriculteurs biologiques et pour l’environnement.     

Greenpeace dépend d’experts scientifiques pour faire ses expertises/rapports, il est également un allié et représentant de l’opinion publique anti-Bt.

Date d’entrée dans la controverse + chronologie de la participation : 

1996 : Dans une optique écologique, Greenpeace lance une campagne internationale contre la commercialisation d'OGM dans le domaine de l'alimentation et leur dissémination dans l'environnement14.

27 janvier 1998 : Des associations écologistes (notamment Greenpeace, France Nature Environnement - FNE -), familiales, de consommateurs et un syndicat d’agriculteurs (la Confédération paysanne) lancent " Alerte aux OGM ", une campagne contre la diffusion des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Voir le lien provenant de "Agir pour l'environnement.org"

25 septembre 1998 : à la suite d'un recours présenté par Greenpeace, le Conseil d'Etat suspend la commercialisation du maïs transgénique autorisée en février, en vertu du principe de précaution.

18 au 29 mai 2000 :Les 18 et 19, réactions faisant suite à l’annonce selon laquelle des graines de colza transgénique, accidentellement mélangées avec des graines non OGM, ont été ensemencées en France (sur une surface de 600 hectares), ainsi que dans d’autres pays de l’UE : Marylise Lebranchu, secrétaire d’Etat aux PME, au Commerce, à l’Artisanat et à la Consommation, demande l’ouverture d’une enquête ; Dominique Voynet, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, les Verts, la Confédération paysanne et Greenpeace demandent l’identification et la destruction immédiate des plantes concernées, alors que Jean Glavany, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, assure qu’une telle destruction n’est pas nécessaire. Le 25, le gouvernement décide de procéder à la destruction des champs de colza "pollués" ; les organisations professionnelles des semenciers déplorent une décision "politique" et scientifiquement injustifiée. Le 29, J. Glavany estime qu’il faut appliquer le "principe du pollueur payeur" en demandant à la société de semences responsable d’indemniser les agriculteurs dont les cultures de colza ont été contaminées.

Voir l'article du Parisien

22 novembre 2000  Le Conseil d’Etat valide un arrêté du ministère de l’Agriculture de février 1998, autorisant la commercialisation de trois variétés de maïs OGM de Novartis Seeds. Réactions : les Verts, Greenpeace-France et la Confédération paysanne dénoncent une provocation.

Voir le lien

Telecharger le PDF de France Europe.org

14 décembre 2000 : Le 14 décembre, à Montpellier, Greenpeace et plusieurs centaines de personnes, avec José Bové, manifestent contre les Ogm à l’occasion de la conférence de l’ONU qui leur est consacrée17.

Lire l'article de "Demain la Terre"

2001 : Après une intense campagne menée par Greenpeace, McDonalds Europe s’engage à n’utiliser que des poulets nourris à base de produits sans OGM. La plupart des entreprises de l’industrie alimentaire européenne n’utilisent pas d’OGM.

2002 : Lors de l’été 2002, alors que la sécheresse sévit en Afrique australe, les entreprises de biotechnologie ne perdent pas de temps à exploiter la faim à leur profit. Les Etats-Unis offrent « d’aider » en donnant des aliments issus de cultures d’OGM. Mais les pays africains comme la Zambie, le Zimbabwe et le Malawi refusent car ils considèrent que les OGM sont associés à des risques sanitaires et environnementaux. La crise alimentaire est finalement résolue grâce à l’aide alimentaire locale. Greenpeace a  soutenu ces pays et plus particulièrement la Zambie.

http://ngin.tripod.com/310802a.htm

2002/2003 : Greenpeace obtient de la majorité des acteurs de l’industrie avicole européenne mais aussi de la Nouvelle Zélande, de l’Australie et du Brésil qu’ils s’engagent à nourrir leurs animaux avec des produits non OGM. Nous réussissons également à convaincre les 2 géants de l’industrie avicole brésilienne Sadia et Perdigao de s’engager à utiliser des produits non OGM tant pour leur consommation nationale que pour leurs exportations.

Septembre 2003 : Le Parlement européen adopte une nouvelle loi sur l’étiquetage des produits OGM, le rendant obligatoire sur tous les produits contenant des OGM, y compris les produits raffinés tels que les huiles et les sucres. Pour la première fois la loi exige également l’étiquetage des produits destinés à l’alimentation des animaux. Greenpeace présente la nouvelle loi européenne comme une « victoire pour les consommateurs ». En revanche, les produits issus d’animaux nourris aux OGM sont malheureusement dispensés de l’obligation d’étiquetage.

http://www.infogm.org/spip.php?article1441

Mai 2004 : Monsanto, le plus gros vendeur mondial de semences OGM, annonce qu’il met fin à tous ses efforts de commercialisation de son très controversé blé OGM. Monsanto s’est attaché aux Etats-Unis et au Canada à faire cultiver le blé génétiquement modifié mais s’est trouvé confronté à une opposition mondiale de la part des défenseurs de l’environnement, des agriculteurs, des fabricants de produits alimentaires et des consommateurs. Cette campagne a été menée par Greenpeace Canada et le principal syndicat agricole canadien, dans une alliance peu habituelle.

 

Janvier 2005 : Après des années de campagne, le marché de l’UE est pratiquement débarrassé des produits alimentaires OGM.

Décembre 2005 : Kraft Foods, le 2e plus grand producteur mondial de produits alimentaires, confirme dans une lettre adressée à Greenpeace qu’il s’engage, dès le 1er janvier 2007, à fournir uniquement des produits non OGM en Chine. Les marchés s’assurent que de nombreuses entreprises de produits alimentaires et supermarchés ne fournissent que des produits sans OGM.

En 2006 : un sondage réalisé par l’institut CSA pour Greenpeace illustre que si une large majorité des français (86 %)20, ainsi que d'autres habitants de pays européens souhaitent leur interdiction, et que 82% des japonais les qualifient de « non désirables »9, les américains et canadiens se montrent globalement favorables aux OGM9.

http://www.greenpeace.org/france/news/86-des-fran-ais-reclament-un

Le 23 mars 2009, après 3 années de campagne intensive Greenpeace Luxembourg et ses alliés ont obtenu que le gouvernement luxembourgeois interdise la culture du maïs MON810 en activant la clause de sauvegarde. Voir cet article