Nom : Juliette Leroux
Type : Chargée de mission réglementation à la FNAB. Interview consultable dans le menu central
Type : Association d’acteurs professionnels à vocation syndicale: fédère et représente les agrobiologistes des régions de France.
Position dans la controverse : « l’étude et la défense des intérêts économiques, matériels, juridiques et moraux de la profession d’agrobiologiste dont elle assure la représentation nationale et internationale »
-Apporte son appui aux organisations de producteurs et au secteur biologique en général.
-Rôle d’interface entre son réseau et les organisations européennes et mondiales de la bio comme IFOAM.
-Porte la voix des agriculteurs biologiques auprès des institutions: pour l’inclusion de l’agriculture biologique dans les politiques publiques, pour une plus grande visibilité et reconnaissance de la bio dans
-Soutient de l’utilisation du Bt comme bioinsecticide mais ferme opposition aux OGM Bt qui constituent une menace pour la santé, l’environnement et pour l’agriculture biologique (la FNAB se réfère au livre de Jean-Pierre Berlan, “La Guerre au vivant” qui résume bien cette position).
“Les plantes « insecticides », nous l’avons mentionnée plus haut, produisent des quantités très fortes de molécule active tout au long de leur vie, à la différence de la lutte biologique par la même molécule, et induiront d’autant plus rapidement des résistances chez les insectes cibles que les surfaces semées avec ces plantes s’accroîtront. Un insecte est parvenu, en 2008 et dans la nature, à développer une résistance à une toxine produite par une plante génétiquement modifiée pour l'éradiquer. D’autres, en laboratoire, sont résistants à plusieurs toxines BT : une étude (à lire prochainement dans Nature) de l’équipe du Pr. Tabashnik de l’Université d’Arizona, montre que des insectes peuvent développer des résistances à deux toxines différentes exprimées par la même PGM.” Voir lien
Historique rapide : Créé en 1978. Voir historique
Réseau :
Date d’entrée dans la controverse + chronologie de la participation : Voir lien de la FNAB
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Étapes de participation de la FNAB à la structuration de la filière bio et à sa reconnaissance par l’Etat français (la bio s’impose comme un modèle d’agriculture à part entière, sa voix contre les OGM prend plus de poids).
1978 : création de la FNAB, début de l’organisation des producteurs français d’AB. Présidée par Rémi Combes, elle a pour objectif de fédérer l’ensemble de la production sans distinction de courant ou de mention (à l’époque 16 marques privées structurent la bio). A sa création, elle a pour objet « l’étude et la défense des intérêts économiques, matériels, juridiques et moraux de la profession d’agrobiologiste dont elle assure la représentation nationale et internationale ». A cette époque, l’agriculture biologique n’a pas encore réellement acquis de reconnaissance institutionnelle.
1991 : sous la présidence de JP Bouchet, la FNAB est reconnue par le Ministère de l’agriculture comme une organisation professionnelle à vocation syndicale, au même titre que les autres syndicats de l’agriculture conventionnelle.
1998 : le MAP lance le premier Plan Pluriannuel de Développement de l’AB. Ayant été force de proposition, la FNAB est reconnue comme interlocuteur des pouvoirs publics pour l’élaboration de ce PPDAB. (voir fiche sur le Ministère).
2000 : Signature d’une convention pluriannuelle d’objectifs entre le Ministère de l’environnement et la FNAB.
5 juillet 2002 : participation de la FNAB au Séminaire de l’Agence bio sur le thème “Agriculture biologique et OGM” Télécharger le PDF de Agence Bio