Convention de Londres

Convention des Nations Unies sur le droit de la mer : interdit aux Etats de polluer l’environnement marin même par dumping.

John Martin formule l’hypothèse du fer : “Give me half a tanker of iron, and I will give you the next ice age.
Hypothèse : si le fer contrôle bien la production de phytoplancton dans ces zones, alors le transport de carbone organique au fond des océans par la pompe biologique pourrait expliquer l’anti-corrélation observée entre les concentrations en fer dans l’océan et en CO2 dans l’atmosphère.

Convention cadre des Nations-Unies sur le changement climatique
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United Nation Framework Convention about Climate Change (UNFCCC)

N O V E M B R E :
Expérience IronExI : ajout de 480Kg de fer (sulfate de fer acide) pendant 24 heures sur 64Km2 de l'océan équatorial. Il s’en est ensuivi un doublement de la biomasse des plantes, un triplement de la concentration en chlorophylle et une multiplication par 4 de la productivité des phytoplanctons. Cependant, 4 jours plus tard les effets s’amenuisaient.

Protocole de Londres, qui incorpore le principe de précaution

Création de Carboncorp dans le but de compenser l’émission de gaz à effet de serre des bateaux commerciaux en séquestrant le carbone et vendant des crédits carbone.

Expérience SOIREE (Southern Ocean Iron Enrichment Experiment) : augmente la durée de la fertilisation et se penche sur le phénomène de re-minéralisation et sur les changements affectant les populations de zooplancton

Création de Ocean Carbon Sciences par l’entrepreneur R. Falls

J A N V I E R / F E V R I E R :
Expérience SOFEX (Southern Ocean Iron Experiment) : vise à évaluer la capacité du phytoplancton à fixer le carbone et à le séquestrer en profondeur. Elle conclut que l’augmentation du carbone organique dans les eaux profondes suite à l’ajout de fer est faible par rapport aux attentes : seulement 8 % du carbone fixé va sous la pynocline1. Ainsi, il faudrait couvrir des surfaces très larges et les enrichir très régulièrement pour entraîner une baisse significative de la concentration de CO2 dans l’atmosphère. De plus, l’expérience soulève le fait que, le fer étant chimiquement instable, il peut s'oxyder et former des produits insolubles comme les sulfates ferreux, qui ne sont pas sous la forme idéale pour l’absorption premières conclusions sur la séquestration des particules de carbone organiques (POC) exportées par la fertilisation.

É T É
Planktos organise sa propre « démonstration technologique » au nord du Pacific Central, 50 km à l’est d’Hawaï, ce qui aurait engendré un « bloom » très important et séquestré assez de carbone pour compenser celui émis par sa ville de Californie pendant la durée de l’expérience.

Expérience EIFEX : améliore la rentabilité de l’expérience en contrôlant les populations de plancton. Montre que l ’export du carbone vers le fond des océans dépend du type de population de plancton initial.

J A N V I E R / F E V R I E R
Expérience KEOPS, par une équipe de chercheurs du LEGOS dans le cadre d’une campagne océanographique internationale menée par Stéphane Blain. Vise à comprendre les mécanismes de la fertilisation naturelle dans une région près des Iles Kerguelen (Océan Austral). Conclusions : un apport naturel de fer dans l’eau est dix fois plus efficace qu’un apport artificiel pour capter biologiquement le carbone atmosphérique dans l’océan car la prolifération naturelle du fer se fait plus rapidement alors que dans la fertilisation artificielle le zooplancton consomme rapidement le phytoplancton né de l’ajout de fer.

Planktos donne des crédits de carbone à deux organisations environnementales californiennes pour les « rendre neutre écologiquement» en 2007

La Conférence des Parties de la Convention de Londres statue à propos de la légalité des expériences à large échelle. C’est un premier pas vers une régulation internationale explicite (London, Convention Meeting Report, 2007). Ainsi, dès début 2008 les investisseurs retirent leurs engagements et Planktos prend fin.

La Convention sur la diversité biologique (CDB) reconnaît « l'absence de données fiables couvrant tous les aspects de la fertilisation des océans, sans lesquels il n’y a pas de base sur laquelle évaluer les risques potentiels » et « prie les Parties et exhorte les autres gouvernements, conformément au principe de précaution, de s’assurer que les activités de fertilisation des océans n'aient pas lieu jusqu'à ce qu'il y ait une base scientifique solide justifiant de telles activités, y compris l'évaluation des risques associés ».
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La Convention de Londres passe une résolution annonçant que toutes les activités de FAO violent la convention le traité de Londres sur le dumping, à l’exception des recherches scientifiques légitimes

MAI
Conférence pour déterminer comment la fertilisation allait tomber sous la juridiction du traité de Londres.

JANVIER
Expérience LOHAFEX (menée par Smetacek, avec le navire de recherche, le Polarstern, envoyé par l'Institut Alfred Wagner et l'institut national indien d'océanographie) : vise à déterminer quelle part du carbone fixé par le bloom de phytoplancton est effectivement entrainée au fond des océans et quel est l’effet de la FAO sur le zooplancton, notamment le krill. C’est première expérience « à grande échelle » (7 semaines). Suspendue par le gouvernement allemand, puis ré-autorisée.

MARS
Interdiction de LOHAFEX par le gouvernement allemand

 
 

Fertilisation des océans : accueil

QU'EST QU LA FERTILISATION ARTIFICIELLE DES OCEANS
LE CHOIX DU FER
PROBLEMATIQUE
UNE CONTROVERSE MONTANTE
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