Si un son pur n’est constitué que par une vibration (une fréquence), il est rare que nous écoutions dans la vie quotidienne de tels sons. Ainsi un son dit musical va voir s’ajouter des harmoniques à sa fréquence principale ; quant au bruit, il n’aura pas de fréquence caractéristique.

 Voici ci contre l’enveloppe du mot cochlée. Un tel spectrogramme révèle au premier coup d’œil la complexité du son produit par la voix humaine. Fréquence, amplitude, intensité, rien n’est réellement stable.          

         Sources : www.iurc.montp.inserm.fr

On considère que l’oreille humaine peut percevoir des sons dont les fréquences sont comprises entre 20 Hz (graves) et 20 000 Hz (aiguë). Cela dépend de l’individu, de son âge…
En dessous de ce seuil de 20 Hz se situent les infrasons et au dessus de 20 000 Hz les ultrasons.

Le schéma ci-contre, la courbe audiométrique de l’oreille humaine, permet de résumer ces informations. Dans le domaine de perception de l’oreille humaine nous identifions deux courbes. La courbe inférieure, constitutive du seuil de perception, d’audibilité (sensibilité maximale entre 1 000 et 3 000 Hz) et la courbe supérieure le seuil de la douleur. Au dessus de ces fréquences perceptibles par l’oreille, il peu y avoir destruction cellulaire dans l’oreille.

Quant à la zone conversationnelle elle délimite dans le champ auditif les sons utilisés par nos voix dans la vie courante. Si cette zone est touchée, le handicap apparaît.                         
Sources : www.iurc.montp.inserm.fr