1950:
À sa genèse, l’enquête emploi avait pour objectif de permettre de mesurer régulièrement l’emploi et de dénombrer le nombre de chômeurs. Elle était perçue comme un micro-recensement dans la mesure où elle permet d’actualiser une fois par années les estimations du chômage.
Première enquête emploi. Sont comptabilisés comme chômeurs ceux ne se déclarant pas comme tel mais n’ayant pas d’emplois et en recherchant un activement. Les personnes se déclarant chômeurs qui ne recherchent pas activement un emploi sont exclues des chiffres du chômage
1950-59 :
Cette période fût le théâtre d’expérimentations sur le questionnaire.
1954 :
Lors de
1960-67 :
Durant ces années, l’INSEE précise les concepts d’activité et de chômage. Elle procède aussi à une augmentation de la taille des échantillons.
1968 :
L’INSE instaure le renouvellement
par tiers de l’échantillon
entre deux enquêtes successives. Cette mesure amène une plus grande
précision
dans la mesure du chômage. On assiste aussi à un changement des
techniques
d’échantillonnage : on
passe d’un
échantillon de logement à un échantillon
d’aires de logement. Des zones
géographiques sont strictement
délimitées. Tous les
logements à l’intérieur d’une zone sont
étudiés.
1975-1982 :
L’INSEE met en
application la définition du
chômage adoptée par le BIT en 1954, entraînant
ainsi une refonte
du questionnaire. L’objectif
est de clarifier la coexistence des différentes définitions existantes
en
Europe. En harmonisant la définition du chômage, on veut permettre la
comparaison des statistiques entre les pays à fin de dégager des
tendances au
niveau de l’Europe.
De plus, on remarque une augmentation de la fréquence de l’enquête : à chaque semestre. Permet de pallier à la sous-estimation de la population totale au fur et à mesure qu’on s’éloigne du recensement. Il n’y a pas de changement notable dans les chiffres du chômage. En 1982, 1 789 000 contre 1 786 000 selon l’ancienne définition.