"Je suis choqué qu'on puisse rentrer dans un musée, faire violence aux gardiens qui s'y trouvent et détruire une oeuvre. C'est inadmissible »

Au départ professeur d'histoire, de géographie et d'économie, après 1971, il devient tour à tour exploitant de cinéma, animateur-producteur de télévision, chroniqueur et écrivain, ou encore réalisateur de documentaires et films. En 2008, le président de la République Nicolas Sarkozy nomme Frédéric Mitterrand à la direction de l'Académie de France à Rome. En juin 2009, il devient ministre de la Culture et de la Communication.

Dans un communiqué, Frédéric Mitterrand a condamné la destruction des œuvres, "tout en reconnaissant que l'une des deux oeuvres pouvait choquer certains publics". Il condamne une "atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces oeuvres relevant pleinement de la liberté de création et d'expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi"

"Je suis choqué qu'on puisse rentrer dans un musée, faire violence aux gardiens qui s'y trouvent et détruire une oeuvre. C'est inadmissible. Quand on est choqué par une oeuvre, il faut s'adresser à la justice : c'est un principe fondamental de la République. Tout acte de violence, de destruction, d'intolérance est inacceptable."