analyse de cycle de vie
biocarburants
biocarburants de première génération
biodiesel
bioéthanol
biocarburants de deuxième génération
biocarburants de troisième génération
changement d'affectation des sols direct (CASD)
changement d'affectation des sols indirect (CASI)
coproduits
drêche
forçage radiatif
gaz à effet de serre (GES)
normes ISO - Série 1400
protoxyde d'azote
pulpe
tourteau
Biocarburant de deuxième génération
Les biocarburants de deuxième génération sont produits à partir de matières organiques qui n'entrent pas en compétition avec l'alimentation humaine, comme les résidus forestiers ou agricoles, des plantes non comestibles, ou même des déchets. Ils visent ainsi à résoudre les problèmes d'affectations des sols, et de la compétition avec les terres qui permettent de produire des denrées alimentaires ; problèmes qui remettent en cause l'utilisation des biocarburants de première génération.
Un pilote vient d'être fini sur ces biocarburants et commencent à tourner. Leur bilan environnemental semble globalement bon, et meilleur que les biocarburants de première génération, puisqu'ils permettent d'économiser jusqu'à 80% d'émissions de CO2 par rapport aux fossiles. Mais ils ne peuvent pas encore être produits à grande échelle dans des usines, et cela nécessitera des investissements coûteux.
Ces biocarburants ne visent pas à remplacer entièrement les biocarburants de première génération, parce qu'il n'existe pas de stock infini de biomasse ne rentrant pas en compétition avec l'alimentaire. La deuxième génération de biocarburant s'additionnera dans un premier temps à la première, et il y aura peut-être à long terme une transition de l'un vers l'autre.
Néanmoins, certains écologistes pointent déjà des faiblesses à cette innovation apparemment parfaite. En effet, les déchets végétaux qu'ils prétendent transformer en carburant auraient déjà une utilisation aujourd'hui. Ainsi, ils disparaitraient par exemple de la filière de l'alimentation animale au profit de la filière énergétique. Par ailleurs, la densité énergétique des plantes utilisés dans la fabrication d'agrocarburants de seconde génération serait très faible, ce qui nécessiterait un étalement spatial important pour ces cultures.