-Avantages et inconvénients : économie papiers, commodités mais risques de manipulation.
-Le 22 avril un a deux millions de français voteront sur machine, élection présidentielle.
-Parti socialiste est méfiant.
-Hervé Palisson argumente sur l’accès aux mal voyants, dépouillement immédiat, pas de gâchis de papier ; économies sur les heures supplémentaires payés aux employés municipaux.
-Evocation de risque par chercheur au CNRS.
-Evocation de l’ACM. : appelle à doubler le tout d’un bulletin pâpier.
-3 constructeurs Nedap, Indra systemas, ESandS.
-Chantal Enguehard de l’université de Nantes critique le fait que le secret industriel a été privilégié sur la tranparence.
-Exemple de contentieux aux Etats-Unis et de l’incident de Schaerbeek (Belgique) le 18 mai 2003.
« Le fantasme d'un véritable vote électronique généralisé. »
29 mars 2007
Libération, F. Roussel
« Le vote en machine lessivé par le doute »
-Evocation de la machine en essai à Issy-Les-Moulineaux ; et des arguments de la mairie (ça ne change rien à part que c’est plus pratique, moderne etc…)
-André Santini : « 100% vote électronique ».
-Pierre Muller : danger de manipulations, opacité : l’électeur n’est pas sur que son vote est bien pris en compte.
-ACM propose que ce soit doublé d’un bulletin papier.
-Rappel que des Hollandais ont réussi à pirater une machine Nédap, Nédap qui couvre 80% du parc français.
-Evocation de Chantal Enguehard
-Lancement de la pétition le 28 février.
-Bayrou demande la suspension dans la magazine politis du 8 mars.
-PCF et verts demandent un moratoire.
-José Bové est opposé.
30 mars 2007
Le figaro
« Les Sages rappellent la loi ELECTIONS »
« Le Conseil Constitutionnel rappelle la loi de 1969 qui permet les machines électroniques et répond au PS qui a demandé leur remplacement par des urnes du fait du manque de fiabilité des machines. »
« Le Parti socialiste demande un moratoire sur l'utilisation des urnes électroniques lors des scrutins de 2007, dénonçant des "risques réels de fraude et d'erreurs massives". Le Conseil constitutionnel rappelle qu'elles sont autorisées par le législateur depuis 1969, dans des conditions strictement... »
Avril 2007
3 avril 2007
Le Monde, Jérôme Thorel
Machines à voter : un professeur de droit conteste la position du Conseil constitutionnel
« Extrait : La polémique sur l'utilisation d'ordinateurs lors de l'élection présidentielle se poursuit malgré la prise de position du Conseil constitutionnel, le 31 mars dernier, qui avait estimé "que l'utilisation des machines à voter pour les élections, notamment présidentielles, est autorisée par le législateur depuis 1969" et que "ce recours aux machines à voter dans les conditions fixées par l'article L. 57-1 du code électoral a été déclaré conforme à la Constitution". Pour Gilles Guglielmi, qui enseigne notamment le droit constitutionnel à l'université Panthéon-Assas, "le communiqué de presse du Conseil n'a aucune valeur juridique" et repose, en outre, sur un "raisonnement juridique" contestable. «
« Christophe Porquier, conseiller municipal (Verts) d'Amiens, relate sur son blog la démonstration faite lundi dernier de la machine à voter qui sera utilisée dans 18 bureaux de vote amiénois. »
Le 6 avril 2007
Le Figaro magazine, F. Deletraz, M. Moreau, P. Grandmaison
« Les angoisses du vote électronique »
-Scandales de Scherbeek, problèmes aux EU.
-80 villes françaises utiliseront pourtant machines à voter lors des présidentielles.
-Les premières machines à voter étaient apparues en 1973 en Région parisienne et en Corse. Peu probante cette tentative fut abandonnée à la fin de la décennie.
-Issy abandonne définitivement le bulletin papier.
-Santini argumente en faveur : réduction des coûts, papier etc…
-ESandS pour mairie d’Issy.
-Position des partis.
12 avril 2007
Le Monde, Jean-Jacques Delfour
« Extrait : Le recours à cette technologie entache la transparence du scrutin et relègue au second plan l'acte politique. L'usage de « machines à voter » fait disparaître le dépouillement et le vote lui-même ; lequel n'est pas seulement l'acte individuel de choisir tel candidat ou aucun ; il est aussi l'ensemble exprimé et synthétisé des votes individuels. Le vote est collectivement considéré comme l'ensemble des opérations qui en font une totalité politiquement significative. Or les machines à voter confisquent discrètement cet ensemble. A-t-on pensé la portée de cet événement ? Les 114 exigences techniques stipulées (règlement du 17 novembre 2003), la légalité de leur utilisation (a.L. »
« Rejoignant la majorité des formations politiques de gauche, le Parti socialiste (PS) vient de demander un moratoire sur l'utilisation de machines à voter électroniques pour les prochaines élections - présidentielle et législatives. »
13 avril
Le Monde , Eric Nunès
« Extrait : Issy-les-Moulineaux, la ville d'André Santini vient d'acquérir une soixantaine de machines pour la somme de 300 000 euros. Un investissement, dit-on au sein de la majorité municipale. La France entre dans une longue période électorale : deux tours de présidentielle, puis les élections législatives en juin, et enfin, au printemps 2008, les municipales. "C'est le moment idéal pour investir dans des machines à voter", explique Eric Legale, directeur de la communication de la mairie d'Issy-les-Moulineaux. La ville d'André Santini vient d'acquérir une soixantaine de machines pour la somme de 300 000 euros. »
14 avril 2007
Libération
Des membres du PCF, des Verts, du PS et de l’UDF d’Issy-les-Moulineaux ont envoyé un courrier au préfet des Hauts-de-seine pour obtenir un moratoire immédiat sur les machines à voter dans la commune d’A.Santini.
« Bloggeurs et internautes se mobilisent depuis deux ans contre les machines à voter, « porte ouverte » aux fraudes et aux manipulations. »
-« Août 2004. Le blog Padawan.info est le premier à diffuser cette information : des machines à voter vont être expérimentées en France. Pour Padawan, c’est un «scandale» en puissance. Le site développe alors un argumentaire contre le vote électronique. »
-« Absence de trace papier, impossibilité pour un citoyen lambda de connaître le fonctionnement de la machine à voter… Les arguments de la Cnil, qui se porte garante de la sécurité des machines à voter, ne rassurent pas Padawan, qui s’appuie sur les exemples de l’Irlande et de la Belgique, qui ont abandonné l’usage du vote électronique. »
-Puis question des tenants du logiciel libre qui n’aiment pas l’idée du secret du programme informatique.
17 avril 2007
Libération, F. Roussel
« Le vote électronique malvenu à Issy »
-Résume de la polémique.
-Evocation des positions des partis, de la pétition d’ordinateurs de vote.
-Evocation de Betapolitique.fr (Nicolas barcet) qui critique absence de débat et d’information.
-Des sit-ins ont été organisés à Issy les Moulineaux pour distribuer des modèles de recours à donner au tribunal administratif.
-Dépôt de plainte en référé collectif est organisé au ribunal administratif de Vresailles par Betapolitique.fr et des Isséns.
-en effet machines ont été installé à Issy en 2007, alors que celles homologués datent de 2005.
-Problème de la fraude qui, s’il y en a une, est de toute façon indétectable !
18 avril 2007
Le monde, JM Manach
"Recours auprès du préfet et de la justice" -« Dans une lettre commune au préfet des Hauts-de-Seine, les mandataires locaux des candidats Bayrou, Buffet, Royal et Voynet en appelle à un "moratoire immédiat sur l'utilisation des machines à voter" à Issy-les-Moulineaux. Ils dénoncent "l'opacité introduite par cette dématérialisation, avec des risques de fraudes et de pannes (et la probabilité d'annulation de votes sur des bureaux entiers en cas de contestations), l'impossibilité de vérifier le programme installé, l'absence de ticket papier, 'témoin' du choix de l'électeur permettant un recomptage manuel [et] la disparition du contrôle citoyen des opérations de vote".
Mardi matin, plusieurs dizaines de plaintes visant spécifiquement les élections à Issy-les-Moulineaux ont par ailleurs été déposées par des particuliers à l'initiative du site betapolitique.fr.
Sa "class action en ligne" propose à tout citoyen de "saisir simplement la justice contre l'installation forcée de ces machines en utilisant la voie du référé-liberté [qui] permet d'obtenir une décision en moins de 48 heures, sans avoir besoin d'avocat, par simple dépôt de la plainte au greffe du tribunal administratif ». »
19 avril 2007
Le monde
« Les machines Nedap agréées une semaine avant le scrutin »
« Les machines Nedap commercialisées par la société France Election, qui ont été modifiées en 2006, ont fait l'objet d'un agrément publié au Journal officiel samedi 14 avril. Elles doivent faciliter le vote des aveugles. 1,5 million d'électeurs (3,37 % des inscrits), dans 82 communes, pourront voter lors de l'élection présidentielle sur l'un ou l'autre des modèles agréés. Chaque machine coûte environ 4 000 euros, l'Etat prenant à sa charge 400 euros. L'« urne électronique » comporte un bouton pour chaque candidat, plus un bouton « vote blanc », mais pas de vote nul… »
Jeudi 19 avril 2007
Libération
-Le tribunal de Versailles doit rendre son avis sur les 6 référés déposés par les opposants aux machines.
-Evocation du problème de la fiabilité du à l’opacité.
Le tribunal administratif de Versailles a estimé, jeudi 19 avril, que même si les machines à voter ne respectent pas le code électoral, ce n'est pas une raison suffisante pour en interdire l'utilisation. Le tribunal administratif de Versailles avait été saisi, mardi 17 avril, de plusieurs recours portant sur la conformité au code électoral des machines à voter. Il a estimé, jeudi, que même si les machines à voter ne respectent pas le code électoral, ce n'est pas une raison suffisante pour en interdire l'utilisation.Sa décision ne fait qu'ajouter à la confusion qui entoure les conditions et la transparence du vote électronique auxquels seront conviés 1,5 million de votants dans 82 villes, dimanche. »
« Compte de tenu de la réticence exprimée par de nombreux administrés à l'égard de ce nouveau système de vote, le maire UDF Gilles de Robien a décidé que cette utilisation se ferait "à titre purement expérimental". »
21 avril 2007
Le Figaro
« La mairie d’Amiens qui avait décidé en 2006 de faire voter par machine électronique dans 18 de ses 68 bureaux de la commune a annoncé hier qu’elle y renonçait. »
Samedi 21 avril 2007
Libération, Roussel Frédérique
« Vendredi, les 105 machines à voter qui vont officier dans les 98 bureaux de Brest ont été vérifiées une dernière fois. Pour être fin prêtes dimanche à 8 heures. Comme à Mulhouse, au Havre et Issy-les-Moulineaux, les urnes transparentes ont été mises au rancart. Au total, 82 communes vont utiliser ces machines, pour environ 1,5 million d'électeurs sur 44,5 millions. Mais le système ne convainc pas tout le monde dans la cité brestoise où un collectif réclame un moratoire. Amiens vient justement de faire volte-face en revenant aux traditionnels bulletins dans les 18 des 68 bureaux qui devaient voter électronique. «Compte tenu de la réticence exprimée par de nombreux administrés à l'égard de ce nouveau système de vote [...] Gilles de Robien [le maire UDF, ndlr] a décidé que cette utilisation se ferait à titre purement expérimental», a fait savoir la mairie, vendredi. Les électeurs des bureaux concernés pourront donc tester à blanc les machines laissées sur place.
Depuis deux mois, la polémique enfle, amplifiée par une pétition (1) qui avait recueilli, vendredi, plus de 73 000 signatures pour le maintien du vote papier. Des partis (PS, Verts, PCF...) ont réclamé un moratoire. A Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), la fronde, émanant d'habitants et de membres de l'opposition au conseil municipal dirigé par André Santini (UDF rallié à Nicolas Sarkozy), a obligé la mairie à remplacer en catastrophe les 45 ordinateurs qui n'avaient pas été agréés par le ministère de l'Intérieur. Les détracteurs n'ont pas renoncé pour autant. Des référés ont été déposés devant des tribunaux administratifs. A Couëron, Suresnes, Noisy-le-Sec, Cergy-Pontoise, des recours d'habitants ont été déboutés. Jeudi, le juge des référés de Versailles a rejeté dix recours isséens au motif qu' «à la supposer établie» , la non-conformité des machines «ne permet pas, à elle seule, de caractériser une atteinte grave à la liberté fondamentale que constitue l'exercice du droit de suffrage». Du coup, une requête en cassation a été déposée vendredi matin au Conseil d'Etat.
L'affaire a continué de s'envenimer, à Issy. Santini a assigné, vendredi, en référé devant le Tribunal de grande instance de Paris, Lucile Schmid, candidate (PS) aux législatives, et Laurent Pieuchot, conseiller municipal, pour la diffusion d'une «information» qualifiée de «mensongère » . Objet du courroux : un tract qui invitait les électeurs à vérifier que les machines à voter présentent toutes les garanties ou, à défaut, de faire part de leurs réserves sur le procès verbal des opérations électorales. «André Santini confond la légalité des machines, que personne ne conteste, et leur fiabilité, qui est pour le moins discutable. Plutôt que d'engager un débat de fond avec les citoyens, il demande, dans l'urgence absolue, au juge judiciaire, qui n'est pas chargé du contentieux électoral, de museler ses opposants» , a commenté Vincent Tolédano, l'avocat de la défense. Vendredi, le tribunal a jugé que le texte incriminé ne devait plus être diffusé. Lucile Schmid et Laurent Pieuchot ont décidé de faire appel. »
(1) www.ordinateurs-de-vote.org »
21 avril 2007
Le monde, JP Manach
« Pressions judiciaires sur les machines à voter »
« Extrait : Des centaines de recours ont d'ores et déjà été déposés, et de nombreux autres sont à prévoir. Selon les résultats d'une étude de l'université Paul Verlaine – Metz, les machines à voter posent "d'énormes problèmes d'accessibilité aux déficients visuels et seront pour eux une vraie source de discrimination. (...) Nous estimons qu'avec ces machines, 25 % des électeurs risquent de se tromper de candidat, de ne pas arriver au bout de leur vote ou de rebrousser chemin. Ce qui représente pour cette élection pas moins de 375 000 électeurs !" Et autant de recours potentiels. Plus le scrutin sera serré, plus le risque de contentieux judiciaire sera élevé. »
« -Alors que l’attente devant les machines électroniques fait grogner de nombreux électeurs, un conseiller régional francilien annonce avoir saisi le Conseil constitutionnel.
-Ancien maire adjoint, Daniel Guérin affirme dans un communiqué qu'en milieu de matinée, il fallait y attendre "de 45 minutes à plus d'une heure et demie" pour pouvoir voter et que "de nombreux électeurs ont fait demi tour et renoncé à voter". Il reproche au maire UMP Didier Gonzales d'avoir "décidé, unilatéralement et sans consultation du conseil municipal et des habitants, d'imposer ces équipements pour la première fois dans la commune", et dénonce, dans un courrier faxé au Conseil constitutionnel, une "atteinte au droit de vote".
-A Reims (Marne), le scrutin a commencé avec plusieurs minutes de retard dans quelques bureaux de vote, en raison d'un problème de branchement de plusieurs machines à voter électroniques. "Le branchement doit se faire sur des lignes sécurisées. Nos responsables de bureaux les ont placées sur une ligne générale. C'est pour cela qu'il y a eu un peu de retard dans trois bureaux de vote", a expliqué l'adjoint chargé des élections
-A Marseille (Bouches-du-Rhône), une vingtaine de bureaux de vote de Marseille ont ouvert avec retard en raison d'actes de vandalisme qui ont momentanément bloqué les serrures des portes d'accès, obstruées avec de la "glu et des clous". Le dernier bureau a ouvert ses portes avec un peu plus d'une heure de retard. » »
« A Issy-les-Moulineaux, des files d'une demi-heure à une heure ralentissent le scrutin, les électeurs ne sachant pas toujours manier les machines, tandis qu'à Reims, un problème d'électricité a retardé l'ouverture des bureaux de vote. »
22 Avril 2007
Le Monde
« Le vote électronique suscite des résistances »
« L'utilisation de machines à voter concerne 1,5 million d'électeurs (sur 44,5 millions d'inscrits) dans 82 communes. Leur mise en place est une prérogative des maires. Ce système a des adversaires, qui doutent de sa fiabilité et de sa régularité. Attaquée devant le tribunal administratif de Versailles, la municipalité d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), qui a équipé tous ses bureaux de vote de machines électroniques, a obtenu gain de cause le vendredi 19 avril. La mairie d'Amiens, qui avait équipé 18 de ses 68 bureaux de vote, a, elle, renoncé à les utiliser. »
Manque de machines, retards, bogues : les électeurs grognent, des élus veulent son retrait. »
Lundi 23 avril 2007
L’Humanité
« Les ratés du vote électronique »
« Le baptême des machines à voter aura tourné à l’enterrement. Hier en effet, de nombreux retards ont émaillé le vote dans plusieurs des 82 communes de plus de 3500 habitants ayan choisi ce système.[…]Un recours au Conseil Constitutionnel a été formulé hier par Daniel Guérin, Conseiller général d’MRC Ile de France constatant les mêmes disfonctionnements à Villeneuve-Le-Roi dans le Val de marne. »
Lundi 23 avril 2007
Libération, Wenz-Dumas François
-De Villiers a voté sur une machine : « C’est une machine à tricher. Dans l’urne démocratique, il n’y a pas la possibilité de tricher. La machine à voter, c’est beaucoup plus compliqué, et on peut trafiquer la matrice ».
Mardi 24avril 2007
Le monde, M.Desbois
-Les machines à voter ont « fait râler de nombreux électeurs » à Issy-les-Moulineaux.
-Illustration par la description des fils d’attente, et des témoignages d’électeurs mécontents.
Mardi 24 avril 2007
Le Figaro, JM Philibert
-Description des fils d’attentes dans différentes villes du fait des machines à voter.
-Nombre insuffisant de machines, problème des personnes âgées ou des mal voyant.
-« Problèmes humains alors qu’on s’attendait à des problèmes techniques » estime Eric Légale chargé des nouvelles technologies à Issy les moulineaux.
-paradoxe : on peut pour remédier au problème augmenté le nombre d’assesseurs, mais c’est pour ça que beaucoup de villes avaient choisies le vote électronique.
-On peut aussi augmenter le nombre de machines, ce qui est légal, mais les fabricants ont des problèmes pour mettre leurs machines en réseau.
APRÈS Amiens, le 20 avril, Saint-Malo, le 22 avril, les communes d'Ifs (Calvados) et du Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) ont décidé de suspendre, lundi 23 avril, l'utilisation des machines électroniques pour le second tour, le 6 mai.
Vendredi 27 avril 2007
L’Humanité
-Il y a des demandes de retrait des machines au sein de la mairie d’Issy (ex : Lysiane Alezard, Conseillère municipale) qui demandent aux Isséens d’écrire au maire pour qu’il retire les machines.
Lundi 30 avril 2007
Le Monde, Jean-Marc Manach
-« Les machines à voter Nedap agréées le 14 avril, soit neuf jour avant le premier tour des présidentielles, ne satisfont pas complètement au règlement technique « fixant les conditions d’agrément des machines à voter. En effet, l’exigence 6 de ce règlement note que les membres du bureau doivent pouvoir régler l’horloge interne de la machine à voter.[…]Or dans son rapport d’évaluation effectué pour le ministère de l’intérieur, le bureau véritas écrit qu’il n’existe pas de possibilité de mettre à l’œuvre l’horloge interne.Celle-ci est mise automatiquement à 00 :00 :00 lors du démarrage de la machine . La machine Nedap est-elle alors conforme ? « Oui mais il s’agit d’une heure relative uniquement ». »
-« Pour satisfaire à l’obligation de pouvoir visualiser et imprimer les « heures d’ouverture et de cloture du scrutin »(exigence 19) et de « dater les divers évènements et compte rendus mémorisés au cours du scrutin »(exigence 26), les présidents des bureaux de vote sont ainsi invités à le rajouter eux-même « à la main sur le procès verbal (…) avec précision ».
-« Pour autant, dans son rapport d’évaluation 2005, le bureau Véritas conclut que « les processus mis en œuvre par les sociétés Nédap et France Election sont conformes aux 114 exigences et que la sécurité de la machine se révèle tout à fait satisfaisante ». Le rapport 2007 reprend donc les réserves avancées en 2005 sans qu’elles aient été suivies d’effets. »
-« arguant de l’abscence d’horloge interne, l’avocat Pierre Gaborit, conseiller municipal à Boulogne-Billancourt vient de déposer un référé au tribunal administratif de Versailles afin de bloquer l’utilisation des machines Nedap. Ce même tribunal avait déjà rejeté, le 21 avril, la réquête d’une plaignante qui avançait ces mêmes arguments, au motif que la machine avait été bel et bien été agréée. »
Mai 2007
Mercredi 2 mai 2007
Le Figaro, en Bref
Quatre communes qui avaient utilisées le vote électronique au premier tour ont préféré y renoncer au second en raison de la grogne des électeurs : Perreux-sur-Marne, Noisy-le-sec, Saint-Malo et Ifs.
3 mai 2007
Le nouvel Obs
-ministère de l’intérieur à dressé un bilan mitigé du vote électronique qui a augmenté la méfiance des électeurs. A reims, un écart de 48 voix a été enregistré entre les listes d’émargements et le nombre de votants enregistrés par la machine !
Vendredi 4 mai 2007
Libération
Santini a été condamné hier en deuxième instance à la suite d’un référé qu’il avait engagé contre deux militants socialistes de sa commune pour « diffusion d’informations mensongères » sur les machines à voter installées à Issy.
« La cour d'appel de Paris a autorisé, jeudi 3 mai, les opposants à l'utilisation des machines à voter à poursuivre la diffusion de leurs tracts, déboutant ainsi la ville d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et son maire UDF, André Santini, qui doivent s'acquitter du remboursement des frais de... »
« Bordeaux se félicite " de la rapidité " du systèmeUne grande majorité des mairies ont cependant décidé de maintenir le voteélectronique en apportant quelques modifications. DEMAIN SOIR, le voteélectronique est maintenu dans 77 communes. Même satisfaction à Mul-house, qui a commencé à équip... »
5 mai 2007
Le Figaro, M. Court
-5 villes ont décidé de revenir au vote papier après les petits cafouillages du premier tour.
(Les villes cités dans les articles précédents ainsi que Amiens qui s'est retiré avant le premier tour.)
-problèmes des fils d’attente qui a fait baissé le taux de participation
« La cour d'appel de Paris a débouté le maire (UDF) d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), André Santini, en autorisant, jeudi 3 mai, les opposants aux machines à voter à distribuer leurs tracts. Deux jours avant le premier tour, la mairie avait obtenu en référé leur interdiction. »
« MALGRÉ de nombreuses erreurs constatées et en dépit des problèmes d'organisation lors du premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 22 avril, la plupart des communes équipées en machines à voter ont décidé de les maintenir pour le scrutin du 6 mai. »
Le vote sur machine est mieux organisé qu'au premier tour, mais la méfiance des électeurs est loin d'être dissipée.
-Ecarts de voix : intérprétation différente de la part du maire, et du député PS.
Lundi 7 mai 2007
Le Monde, Elie Vincent
« Les machines à voter maintenues dans 77 communes »
-seules 4 sur 81 communes ont choisi de retirer leurs machines à voter, notamment du fait de très longues files d’attente.
-Le nombre de machines était insuffisant pour le nombre d’électeurs. Le code électoral impose un isoloir pour 300 électeurs inscrits, et d’une seule urne.
-La machine étant considérée comme une urne il n y avait souvent qu’un seul isoloir : la machine elle-même.
-seule une mise en réseau des machines aurai permis d’avoir plusieurs isoloirs.
-ces communes suivent l’avis du CC : « renoncer provisoirement aux machines à voter lorsque des problèmes sérieux se sont produits le 22 avril(pannes, bouchons, polémiques…) ».
-Reims ne les retire pas malgrès un écart de 281 voix entre le nombre de personnes ayant émargé et le nombre de bulletins recencés.
Lundi 7 mai 2007
L’Humanité, Lé.B
-Evocation des incidents de la journée du 22.
-va venir alimenter les opposants aux machines comme ordinateur-de-vote ou betapolitique.fr qui appellent à envoyer des réclamations électorales au CC.
Samedi 12 Mai 2007
Le Monde Television et radio
-Ordinateur de vote a annoncé jeudi 10 mai son intention de lancer à l’intention des candidats aux prochaines élections une assurance contre les aléas du vote électronique. MAV assurance devrait être disponible dans les 10 jours pour les candidats aux législatives qui ne font pas confiance au vote électronique.
« Extrait : Aucun des candidats n'a saisi le Conseil Constitutionnel à l'occasion de la présidentielle. Mais le problème pourrait bien se poser lors des prochaine législatives, où le résultat se joue parfois à quelques centaines ou milliers de voix près. Problèmes de confidentialité (plusieurs personnes dans l'isoloir), d'accessibilité (personnes âgées ou handicapés), décalage entre le nombre de votants et celui des suffrages (281 voix d'écart à Reims, 140 au Mans)... Le site Ordinateurs-de-vote.org a recensé un certain nombre d'observations, problèmes techniques ou de procédure, rapportés sur les procès-verbaux des bureaux de vote de nature à semer le doute sur le processus électoral. »
14 Mai 2007
LE MONDE, Jean Marc Manach
« Pour Jean-Louis Debré, "le problème posé par les machines à voter est plus psychologique que technique" »
« Extrait : Les opposants aux machines à voter se félicitent de la "main tendue" par les Sages du Conseil Constitutionnel. Dans sa communication à l'occasion de la proclamation de l'élection du Président de la République, rendue publique ce jeudi 10 mai, Jean-Louis Debré rappelle qu'un peu plus d'un million deux cent mille électeurs ont utilisé les machines à voter, et qu'"au premier comme au deuxième tour, aucune fraude n' a été constatée".Réagissant aux "réticences" exprimées par un certain nombre d'électeurs, le président du Conseil Constitutionnel estime que "le problème posé par les machines à voter est plus psychologique que technique" : "le bureau de vote est un lieu où tous les citoyens se retrouvent. »
23 Mai 2007
Le monde, Robert Solé
« Cybervote »
« LES MACHINES à voter sont loin de faire l'unanimité en France, même si elles permettent d'économiser beaucoup de papier. On s'interroge en particulier sur leur fiabilité. »