La controverse des machines à voter

France Election - NEDAP

France élection est une entreprise importatrice des machines NEDAP en France et prestataire de services spécialisés dans l'organisation d'élections. MM Palisson et Reynes, directeur et employé de France élection, sont défenseurs des machines à voter.

 

 

France Election est présente depuis plusieurs années en France. La construction des machines de vote est la seule activité de France élections. L'existence de cet acteur est donc conditionné par la machine.

 

France élection se distingue des deux autres producteurs par le fait que l'entreprise refuse la mise en place le principe d'impression de bulletin papier en double.

 

 

 

 

 

 

Nous avons essayé de rentrer en contact avec France élections, mais nous n'avons pas eu de retour.

 

 

 

Hervé Palisson :

 

-          Directeur et cofondateur de France Election

 

Grégoire Reynes :

 

-          ingénieur en électronique et informatique appliquées

 

-          diplômé de l’institut supérieur d’électronique et du numérique

 

-          auteur des différents articles publiés sur le site

 

Thèse sur les machines

 

Défenseur

 

- La machine de vote Nedap est fiable, car elle a été contrôlée par les  plus grands certificateurs européens tels que Bureau Véritas, TNO (pays bas) et PTB (Allemagne), pour qui « les machines à voter NEDAP enregistrent et comptent avec une fiabilité de 100 %. Ces certificateurs sont eux même contrôlées par le COFRAC, et soumis à une procédure d’agrément mise en place par le ministre de l’intérieur.

 

Les machines Nedap utilisent des outils d’Ingénieurie de haut niveau (Polyspace) qui ne sont pas remis en cause jusqu’à présent.

 

Les machines doivent être contrôlées avant le déroulement des opérations électorales dans le bureau et non pas dans le bureau de vote. Si une machine à voter n’est pas fiable, il ne faut pas la mettre dans un bureau de vote.

 

- la machine de vote Nedap est sûre, car seuls les bureaux certificateurs ont eu l’accès à la totalité du code source*. Si le code source n’est pas publié, c’est pour assurer une plus grande sécurité, car selon Reynes, C’est aux institutions qu’il incombe de protéger la démocratie, pas aux informaticiens.

 

- la machine de vote Nedap ne peut être piratée: il n’existe pas de moyen de communication avec le monde extérieur. L’expérience fait au P-B est une attaque physique de la machine qui pourra être visualisé grâce aux scellées* numérotés de la machine qui seront alors brisés. Cela explique pourquoi les composants utilisés ne datent pas des systèmes antipiratages ultra moderne.

 

- un recomptage a posteriori est inutile :  « ceux qui prônent un recomptage a posteriori ignorent donc totalement les procédures électorales. » 

 

- les machines Nedap n’ont jamis eu de problèmes de fonctionnement dans le passé : « Aucun incident ni disfonctionnement abouissant à un problème durant un jour de scrutin n’ a été enregistré avec les machines à voter NEDAP. (EU, Canada, Belgique : machine n’ayant pas la même fiabilité) »

 

- Les machines Nedap ne sont pas des micro-ordinateurs, mais des automates industriels :  

 

elles ne contiennent pas de système d’exploitation qui interagit avec le monde extérieur, ce qui pourrait perturber le fonctionnement global de la machine. Elles ne contiennent simplement qu’un micro logiciel appelé firmware, conçu uniquement pour faire fonctionner la machine, qui ne peut être perturbé par le monde extérieur.

 

- la confidentialité du vote est respectée : Des composants électroniques protègent le logiciel de tous rayonnements extérieurs. Des études menés par des laboratoires spécialisées aux P-B et en Allemagne ont montré qu’un rayonnement électromagnétique émis par des machines électroniques ne peut dépasser quelques mètres, pas même l’épaisseur d’une cloison.

 

- la machine de vote Nedap n’est pas une limite à la participation électorale : les villes équipés des machines ont des taux similaires aux communes qui n’en sont équipées.

 

- Les bureaux certificateurs (TNO, Bureau Véritas, PTB) sont des organismes indépendants.

 

- Les machines à voter NEDAP sont économes : les frais de procédures sont 15% moins importants pour chaque scrutin électronique par rapport à des procédures manuelles. Une dizaine de scrutin suffisent à rentabiliser l’achat, sachant que la durée de vie d’une machine est de 20 ans.

 

- Le cas irlandais n’est pas similaire au cas français. Il est utilisé à mauvais escient par les détracteurs de la modernité :

 

Les irlandais n’utilisent pas les machines de vote car ils n’ont pas un système d’émission des résultats adéquat. Les bureaux en Irlande ne diffusent pas leur propre résultat comme en France, mais les centralisent dans des centres avant de procéder aux dépouillements. Le rapport de la commission indépendante en Irlande sur les machines proposées ne désapprouve pas le logiciel mais le système de centralisation des votes proposé, absent dans les machines proposées en France.

 

- Trace papier et scrutin démocratique est une incompatibilité irrémédiable :

 

La trace papier introduit une faille irrémédiable dans les opérations de vote qui rend ce concept inutilisable.

 

Le contrôle des opérations de vote étant fait uniquement par le Président, les assesseurs et le secrétaire, la mise en place d’un système de traçabilité papier reviendrait alors à la mise en place d’un système d’observation ou d’espionnage qui est puni par la loi. elle irait contre le secret du scrutin.  

 

Dans les pays ayant mis en place ce système, il est très critiqué (cf universitaires américains comme Ted Selker et Jon Goler du MIT. Ce type de contrôle ne permet pas une certification rigoureuse, critère ultime pour NEDAP.

 

- les adversaires de France élection :

 

Mr. Reynes s’en prend aux détracteurs des machines de vote qui s’attachent à utiliser des informations amalgamées et parfois déformées voire imagées afin de discréditer les machines à voter dans leur ensemble. Il s’insurge contre les « respectés universitaires qui émettent des doutes sur les compétences des informaticiens NEDAP ». Il met en garde les internautes pour les fausses informations que l’on pourrait trouver sur internet. « C’est sur le terrain, dans les collectivités locales, dans les bureaux de vote et auprès des électeurs, que l’on peut voir si un concept fonctionne et est fiable. […] cela vaut mieux que des impressions de laboratoire. »