Quel aménagement pour la ZAC de Rungis ?

Points techniques 

- Développement durable et urbanisme :

Définition du développement durable selon de protocole de Rio :
 

Le développement durable doit garantir le droit des générations présentes et futures de satisfaire leurs besoins économiques et environnementaux. La protection de l'environnement et l'éradication de la pauvreté sont des éléments indispensables du développement durable.

Cibles HQE :

    La HQE est une norme environnementale pour les bâtiments. Elle est constituée de 14 cibles. Pour obtenir cette marque, un bâtiment doit aller au-delà de la loi pour réduire ou compenser son impact environnemental en validant au moins 7 des 14 cibles.
Les cibles sont divisées en quatre parties : l’écoconstruction, l’éco-gestion, le confort, et la santé.
Les cibles de l’écoconstruction sont la relation du bâtiment avec son environnement immédiat : le choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction et chantier à faible impact environnemental.
Les cibles de l’éco-gestion sont : la gestion de l’énergie, la gestion de l’eau,; la gestion des déchets d’activités, et la maintenance (la pérennité des performances environnementales).
Les cibles de confort sont le confort hydrothermique, le confort acoustique, le confort visuel et le confort olfactif.
Les cibles de santé sont la qualité sanitaire des espaces, la qualité sanitaire de l’air et la qualité sanitaire de l’eau.



Cibles HQE2R
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La HQE2R est un projet fondé par la commission européenne et organisé par le CSTB (centre scientifique et technique du bâtiment) et réunit 7 pays, dont la France, pour développer une nouvelle démarche pour promouvoir le développement durable et la qualité de vie dans les quartiers urbains.
Les cibles de cette norme sont : l'amélioration de la qualité des bâtiments, (surtout du point de vue du confort et des coûts de maintenance) ; l'amélioration de la qualité de vie ; le contrôle des coûts et l’application des méthodes de gestion et la réduction de l’étalement urbain. 


Cibles de l'association des Amis de l’EcoZAC :
Cette association a mis en place des cibles environnementales pour le site de la ZAC, sous forme de "plateforme d'objectifs". On distingue 3 catégories au sein de ces cibles :  l’empreinte écologique, l’insertion socio-économique, et la vie du quartier. Les cibles de l’empreinte écologique sont une consommation faible et autonome d’énergie, une gestion harmonieuse des ressources en eau, une gestion locale des déchets et une réduction de la place de la voiture.
Les cibles de l’insertion socio-économique sont la formation d'un chantier de réinsertion, un support à la formation des installateurs et une meilleure prise en compte de la liaison entre habitat et travail, et un outils pour sensibiliser a l'environnement.
Les cibles de la vie du quartier sont des jardins partagés, des lieux de rencontre pour le quartier, et une réappropriation de la mémoire du lieu.


Dispositifs techniques : intérêts, coûts(expertise et construction) et faisabilité :

       Solaire thermique : 

            Les capteurs solaires thermiques sont utilisés soit pour le chauffage de l’eau, soit pour le chauffage du bâtiment. Le chauffage solaire thermique permet de réduire la consommation d’autres énergies comme le gaz pour chauffer, et ainsi réduit les émissions de CO2. Après l’installation des capteurs, ils permettent aussi de réduire les coûts de chauffage. L’estimation de coût pour les capteurs solaire thermique sur kle site est de 340 000 €, avec une subvention RIF d’environ 40%.

         Solaire  photovoltaïque :

                Les panneaux solaire photovoltaïque transforment l’énergie du soleil en électricité. Comme le chauffage, ils permettent d’éviter l’usage d’autres énergies polluantes, et réduisent aussi les coûts énergétiques. Sur le site de la ZAC, selon le plan actuel, il devrait y avoir 4000m2 de cellules photovoltaïques, qui produisent en moyenne chacune 300kWc, ce qui revient a un coût de 2 à 2,5 M €. En général, les coûts des cellules photovoltaïques est rentabilisé au bout de 3-4 ans. (par rapport à un système de chauffage classique). L'énergie de ces cellules photovoltaïque est cependant non stockable et le surplus sera donc revendu a EDF.

        Toitures végétalisés : 

                Il s’agit de l’installation d’une végétation basse sur la toiture. Les avantages de ce type d'instalation sont  principalement :  l'étanchéités et la réduction des bruits. En outre, par ce système,  50 à 70% des eaux pluviales peuvent être récupérées pour des usages non-potables (arrosage des jardins, utilisation pour la chasse d'eau), mais il n’existe pas encore de preuve que les plantes ou l'herbe de la toiture améliorent la qualité de l’eau en la filtrant. Dans le cas de la ZAC, l'eau récupéré pourra assurera la moitié des besions publics et la quasi intégralité des besoins d'arrosage sur la ZAC. L'utilisation de cette eau pour les chasses d'eau n'est pas encore possible; des négociations sont en cours avec la DASS a ce sujet.

Stockage de l'eau :

    Le stockage des eaux pluviales permet de réduire l’épuisement des ressources en eaux de la nappe phréatique, par exemple, et de réduire les coûts de consommation de l’eau. L’estimation de coût pour une cuve de stockage sous jardin à la ZAC est 150 000 €.


Géothermie :

           La géothermie permet d’extraire l’énergie géothermique dans le sol pour le chauffage. Elle permet de réduire la consommation d’autres énergies, comme le gaz, pour chauffer, et ainsi de réduire les émissions de CO2 et les coûts de chauffage. Le coût total pour la géothermie de la ZAC serai de 1,1 M €, (250 000€ pour le forage et 850 000€ pour l’équipement des immeubles). Toutefois, un forage récent montre qu’il n’existe pas de ressources suffisantes pour produire de l’énergie géothermiques dans la ZAC. Cette voie est donc abandonnée.

    Parkings partagés : 

            Les parkings partagés sont des parkings où des voitures sont mises a disposition, et peuvent être loués a n'importe quel moment, pour une prix donné (prix fixé par heure).  On remarque que l'utilisation de ce type de parkings est à la fois une solution économe : cela revient moins cher au final d'utiliser des voitures "partagés" que de s'acheter sa voiture, et cela permet également de diminuer les rejets de CO2.  Dans le cadre de la ZAC un  système "d'auto partage" sera mis en place, à dispositions des habitants de la ZAC et des quartier alentours, contenant environ une 15aine de voitures. 

       Eolien :

            L’énergie éolienne permet d’éviter l’usage d’autres énergies polluantes, et de réduire aussi les coûts énergétiques. Sur le site de la ZAC, le potentiel éolien est important. Les éoliennes ne sont pas incluses dans les plans officiels pour la ZAC, mais ont été proposées par Izabel DA SILVA dans son travail sur la ZAC. (voir la page "Regard").

Parkings vélo :

    Les parkings vélos encourage l’usage ce moyen de transports moins polluant que les voitures. Sur la ZAC, des itinéraires cyclables sont prévus. Ils sont aussi très faisables parce qu’ils sont simples à installer et ne prennent pas beaucoup de place.

Disposition légale : 

Le PLU ( Plan Local d’Urbanisme (PLU)

Informations tirées du site de la mairie du 13eme )

La loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbains (S.R.U.) du 13 décembre 2000 réforme en profondeur l'approche publique de l'évolution et de l'aménagement des villes.

Le Plan Local d'Urbanisme, qui se substitue notamment au Plan d'Occupation des Sols, n'est pas uniquement un document d'urbanisme réglementaire : il exprime un véritable projet de ville. Il doit s'harmoniser avec le Programme Local de l'Habitat et le Plan de Déplacements Urbains, qui en sont les corollaires.
L'élaboration du Plan Local d'Urbanisme
Il comprend trois parties :

- le rapport de présentation expose notamment le diagnostic sur la situation parisienne, en particulier en terme urbain ; analyse l'état actuel de l'environnement,
- le projet d'aménagement et de développement durable (PADD) définit les orientations d'urbanisme à long terme et les aménagements retenus par la commune,
- le règlement applique concrètement les orientations du projet par des règles générales déclinées localement. La nouvelle réglementation s'appliquera à l'ensemble du territoire parisien, avec un régime spécifique pour les deux secteurs sauvegardés parisiens (Le Marais et une partie du 7ème arrondissement).
L'élaboration du PLU se fait en deux grandes phases : une phase d'élaboration puis une phase d'approbation.
Cette élaboration, est menée en association avec un certain nombre de partenaires institutionnels, notamment l'Etat et la Région d'Ile-de-France ainsi qu'avec la société civile et le public à travers la mise en place d'une concertation. A l'issue de ces consultations, le projet de PLU, ainsi enrichi, sera soumis à l'approbation définitive du Conseil de Paris.
Les nouvelles dispositions du Plan Local d'Urbanisme approuvées seront dès lors applicables.
Les objectifs
Le projet de ville issu de cette démarche s'articule autour de trois objectifs indissociables :

- Améliorer le cadre de vie de tous les Parisiens, en l'intégrant dans une conception de développement durable de l'urbanisme : - Réduire les inégalités pour un Paris solidaire : - Développer la coopération intercommunale et affirmer les fonctions de Paris métropole au cœur de son agglomération :