Les chroniqueurs

Connie Barlow : un acteur ou un spectateur…

Connie Barlow a écrit quatre ouvrages majeurs de vulgarisation scientifique, à l’intersection des sciences de l’évolution et de l’écologie d’une part, de la philosophie et de la religion d’autre part. Ainsi, From Gaïa to Selfish Genes présente des articles de Lovelock, Margulis, Doolittle, Hamilton, Wilson, Dawkins…

On comprends l’intérêt qu’un tel ouvrage peut avoir pour notre étude, mais regrouper des positions, ce n’est pas faire avancer la controverse. Or, mis à part un article co-écrit avec Volk, Barlow n’a pas vraiment fait avancé la controverse.

Enfin, l’engagement religieux de Barlow lui enlève une grande partie de sa crédibilité auprès des scientifiques « sérieux » qui ont aidé à la solidification de l’hypothèse Gaia. En effet, elle croit en les églises Universalistes et Unitaires (Unitarian and Universalist churches) et vit sur la route avec son compagnon depuis plus de cinq ans, afin d’enseigner la Great Story –développement durable, évolution, deep ecologie, spiritualité… De plus, elle développe des programmes scolaires pour l’éducation religieuse des enfants.

Pourtant, Connie Barlow méritait d’être citée ne serait-ce que pour le soutien qu’elle porte à l’hypothèse Gaia à travers son ouvrage sur le sujet.

Si Lovelock a créé des ponts entre les disciplines scientifiques, Barlow crée des ponts entre la science et la religion : c’est aussi une nécessité.

Une scientifique ou une journaliste…

Connie Barlow a été correspondante pour le magazine Wild Earth, elle a écrit pour Natural History, Science & Spirit, UU World…mais également dans des revues scientifiques plus techniques. Elle a fondé Epic of Evolution Society et a donné des conférences technique au American Museum of Natural History, National Zoo…

Sa chaleur et sa modestie en ont toujours fait un correspondant très agréable.

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Richard Kerr : le journaliste

Richard A. Kerr est océanographe de formation, puis s’est tourné vers l’écriture et le journalisme. Il s’est spécialisé dans la couverture des sciences de la Terre et de la planète pour le magasine Science, et ce depuis 1977 -date où il valide sa thèse- combinant ainsi son amour pour les sciences et la littérature. Profondément pluridisciplinaire, son intérêt pour la science en général dépasse les barrières entre les disciplines, ce qui justifie son attachement à la théorie Gaia.

En temps que chroniqueur, il apparaît sur les schémas de scientométrie, en particulier dans les années 1988, où il suit de près la première conférence Chapman.

Il écrit ensuite un article intitulé « No Longer Willful, Gaia Becomes Respectable » où il raconte de manière assez précise les positions des différents intervenants durant la première conférence Chapman, et de manière plus globale il analyse l’effet de cette conférence sur l’évolution de la théorie.

Ainsi, s’il n’est pas un acteur, il méritait sa place auprès de Connie Barlow autour de la controverse.

Notons qu’il a reçu récemment le “Geological Society of America’s Public Service Award” pour son engagement à aider le grand public à comprendre les sciences de la Terre.

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