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Bernard Debré

Bernard Debré est urologue et député UMP (réélu en 2007 dans la 15e circonscription de Paris). Depuis 2008, il est membre du Comité Consultatif National d´Ethique. Il est aussi professeur de médecine et praticien hospitalier (il exerce au sein de l´Assistance publique - Hôpitaux de Paris).

Argument principal

La grippe A n´est pas dangereuse, elle est même un peu moins dangereuse que la grippe saisonnière.

Dans une interview accordée au Monde, le 26 juillet 2009, Bernard Debré a parlé de "grippette", prenant par là le contrepied des déclarations alarmistes de François Fillon. Il a estimé que le gouvernement avait surestimé le risque. Selon lui, la mobilisation contre la pandémie H1N1 "ne sert qu´à nous faire peur".

Il y a eu une sur-médiatisation du cas grippe A. Cette attaque était directement adressée à Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé.

Autres arguments

Bernard Debré ne se prononce pas contre la vaccination (il s´est lui-même fait vacciner) mais sur la mauvaise évaluation du risque réel que représentait la pandémie.

Même si Bernard Debré a fait partie de la commission d´enquête de l´Assemblée Nationale, il n´a pas pu participer à la rédaction qu´il a, par la suite, qualifié de "mascarade", (dans une interview accordée au Journal du Dimanche le 24 juillet 2010, soit quelques jours après la publication du rapport).

Bernard Debré tient un blog

Rôle dans la controverse

Bernard Debré a fait partie de la commission d´enquête de l´Assemblée Nationale et est intervenu à plusieurs reprises dans les média sur le sujet de la campagne de vaccination.

Niveau d´implication

Bernard Debré est un acteur très impliqué, surtout dans la phase "Evaluation". Il est un des porte- paroles principaux de la critique de l´action gouvernementale, en tout cas du point de vue de son estimation du risque. C´est un personnage très médiatisé.

Citations

« Les gouvernements n´avaient pas vraiment d´autre choix que de suivre, après que l´organisation mondiale de la santé (OMS) eut, de façon un peu rapide, commencé à gesticuler, avec des communiqués quotidiens et des conférences de presse à répétition. Mais je leur reproche d´avoir ensuite succombé à une sur-médiatisation politique de cet événement. » (interview dans L´Express du 26 juillet 2009)

« Ce rapport n´avait qu´un objet : réhabiliter la politique du gouvernement ! Ce travail parlementaire n´est pas sérieux. Il est lénifiant et évite soigneusement de poser les questions dérangeantes. »

Intervenant sur Europe 1 le 25 janvier 2011, Bernard Debré a déclaré qu´il y avait eu "une escroquerie intellectuelle sur le vaccin contre la grippe H1N1." : « Cette grippe n´était pas plus dangereuse que les autres. La baisse des vaccinations observée récemment est la conséquence d´une hyper-médiatisation et d´un mensonge d´Etat. »

Liens avec les autres acteurs

Partage sur plusieurs points l´avis de Jean Marie Le Guen, même si ce dernier s´est montré plus inquiet en déclarant en juillet 2009 que la France "n´était pas encore prête à affronter la grippe A".