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INSERM
institut national de la santé et de la recherche médicale


Créé en 1964, l'INSERM est un établissement public à caractère scientifique et technologique, placé sous la double tutelle du ministère de la Santé et du ministère de la Recherche, et dont les missions officielles sont l’expertise et la veille scientifiques.

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Le Ministère de la Santé, confronté aux interrogations croissantes de la société sur la possible dangerosité du Bisphénol A, a sollicité l’Inserm afin d’en analyser les effets sur la reproduction à partir d’une analyse des données déjà disponibles.


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Un rapport préliminaire a ainsi été publié le 2 juin 2010, puis ce premier bilan a été complété par un rapport rendu le 13 avril 2011, consacré à la toxicité de cinq grandes familles de substances chimiques accessibles au grand public, dont le BPA.
L’Inserm a ainsi réuni pour cette expertise collective un groupe pluridisciplinaire d’experts constitué d’épidémiologistes, de chimistes, d’endocrinologues, de biologistes spécialistes de la reproduction, du développement, de génétique moléculaire, ayant pour mission d’apporter un éclairage scientifique sur les effets du BPA, à partir de l’analyse critique et de la synthèse de la littérature scientifique internationale et des études déjà existantes sur le sujet.

Les conclusions de l’Institut sont nuancées.


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En effet, plutôt que d’émettre des affirmations catégoriques, on retrouve dans le rapport des formulations laissant la place au doute : « la survenue de cancers hormonodépendants (sein ou prostate), de type carcinome semble être favorisée par une altération, due au BPA, dans le développement de l’organe ». La synthèse précise en outre qu’ « on ne peut pas considérer que le bisphénol A, aux doses auxquelles la population générale est exposée, soit sans danger pour le versant masculin de la fonction de reproduction », notant toutefois que « les études épidémiologiques disponibles ne sont pas suffisantes à ce jour pour permettre de confirmer ou d'infirmer chez l'Homme les effets à long terme observés chez l'animal ».

Ainsi, si l’expertise collective de l’Inserm n’a certes pas apporté de réponse tranchée sur la question, elle appelle néanmoins à la prudence, soulignant qu’il s’agit là d’un réel sujet de préoccupation et que l’ « on ne peut pas faire comme s’il n’y avait pas de danger ».






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