ligue contre le cancer
L’association de la Ligue Nationale contre le Cancer a été créée en 1918 pour faire de la prévention et du dépistage contre le cancer.
Elle a donc tout naturellement pris part au débat sur le BPA.
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En effet, André Cicolella, chimiste-toxicologue et porte-parole du Réseau Environnement Santé a dit dans une interview qu’il donnait à l’association qu’ « on pourrait par exemple noter une diminution du taux de cancer du sein dans cinquante ans » si le bisphénol A était interdit en France.
Afin de faire pression sur le gouvernement, la ligue a mis en place une pétition, dès juin 2010, demandant la suppression totale du bisphénol A en France. Par cette pétition, l’association s’est clairement située dans le débat sur le bisphénol A.
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Elle n’émet aucun doute sur le fait que le bisphénol soit dangereux, elle écrit ainsi sur son site internet « cette molécule est un perturbateur endocrinien qui, en se mélangeant aux boissons et aliments, présente un risque avéré pour la santé ». S’intéressant plus particulièrement à la question du cancer, la ligue s’appuie sur la ligne du CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) qui a classifié le bisphénol A comme « inclassable par manque d’études ».
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C’est donc au nom du principe de précaution que la Ligue a demandé un étiquetage systématique des produits contenant du BPA et leur disparition dès début 2011. Si l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, votée en février 2011 par les pays de l’Union Européenne, n’est pour elle absolument pas suffisante, l’association estime tout de même que cette avancée a été accélérée par son action.
Depuis, elle continue à s’interroger sur les raisons qui empêchent les politiques d’aller au bout de leur démarche et d’interdire complètement le bisphénol A partout en Europe, toujours au nom du principe de précaution.
~ t o p ~