roselyne bachelot
Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale depuis novembre 2010, antérieurement Ministre de la Santé et des Sports – de mai 2007 à novembre 2010 – Roselyne Bachelot a été montrée du doigt à plusieurs reprises pour avoir mal pris en compte les doutes scientifiques liés à la molécule.
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C’est en 2009, à l’occasion d’un débat à l’Assemblée Nationale, que Roselyne Bachelot fait entendre clairement son positionnement sur la question très controversée de la dangerosité du Bisphénol A.
Alors Ministre de la Santé, elle avait conclu que le Bisphénol A ne représentait aucun danger pour la santé : « les études fiables existent et concluent en l'état actuel de la science à l'innocuité des biberons fabriqués avec du BPA », faisant référence à l'étude menée en novembre 2008 par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), sur saisie de la Direction générale de la santé et du Ministère de la Santé.
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Lors de ce même débat, la Ministre avait également exprimé son opinion quant aux mesures mises en place par le Canada sur la base du principe de précaution, principe qui selon elle ne doit s’appliquer « qu'en l'absence d'études fiables ».
Discréditant la décision des autorités canadiennes qui, suivant les dires de Madame Bachelot, aurait été prise sous la pression de l’opinion publique et non sur la base d’études scientifiques sérieuses, elle avait rajouté que le principe de précaution était un principe de raison et en aucun cas « un principe d’émotion ».
Par ailleurs, face à la possible suppression du BPA dans les contenants alimentaires, la Ministre avait à l’époque avancé comme argument le risque que le composant chimique soit remplacé par des produits non testés, pouvant se révéler encore plus dangereux.
~ t o p ~