ACFOS

Description de l'acteur

    ACFOS est à l'origine un groupe de travail dédié à l'information sur les "chantiers Piton" (chargé de mission auprès du ministère des affaires sociales) de 1988 qui visaient à réviser les textes législatifs traitant de l'éducation des enfants sourds. ACFOS signifiait à l'époque: "Association pour la Création d'un Fonds pour la Surdité". Mais ce projet n'aboutit jamais.

    En 1994, ACFOS devient une association et prend pour nom: Action Connaissance Formation Pour la Surdité.
    Ses objectifs sont:
-"développer les connaissances concernant la surdité, ses causes, ses conséquences et les moyens de les pallier,
- aider les personnes physiques et morales, membres de l’association, dans leurs actions en faveur des personnes atteintes de surdité".
    ACFOS organise des journées d'étude et des colloques dans le but de diffuser les connaissances pour l'éducation des enfants sourds. Elle publie une revue trimestrielle "Connaissances Surdités".

    Site web d'ACFOS

Sa position dans la controverse

    La présidente d'ACFOS, Dr Françoise Denoyelle, a récemment rédigé une lettre (le 6/02/08) au Pr Didier Sicard, alors Président du CCNE, pour faire part de l'avis d'ACFOS concernant le dépistage systématique de la surdité permanente bilatérale.

Lettre d'ACFOS au CCNE


    ACFOS soutient la mise en place du dépistage systématqiue de la surdité afin de "permettre le développement et la communication de l'enfant sourd" et d'"éxaminer toutes les solutions pour réaliser ce dépistage [...] en se déterminant au mieux des intérêts des personnes sourdes".

    Pour ACFOS, le CCNE, dans son avis 103 n'a pas pris en compte certaines données pourtant étudiées par le CNAMTS et la HAS dans des précédents rapports. Sa proposition de mise en place d'un dépistage orienté est également considérée comme floue. Enfin, ACFOS souligne le caractère impossible de la mise en place d'un dépistage en dehors de la maternité dans un pays comme la France, en se fondant sur l'étude "très sérieuse" de Dr Catherine Kolski.

    ACFOS préconise, comme elle l'avait fait au moment de la mise en place des dépistages expérimentaux pendant la période 2005-2007, un dépistage très encadré. Voici les propositions qu'elle avait faites en 2004 lors du colloque portant sur ce sujet et qui restent inchangées:
-"Former les personnels de maternité à l’information des parents ;
-Proposer le dépistage et non l’imposer pour respecter le choix des parents ;
-Favoriser un test ayant le moins de faux positifs possible et ne laissant pas passer de surdités rétrocochléaires
- Attribuer des moyens financiers suffisants (correspondant au temps réel supplémentaire du dépistage) pour l’embauche effective de personnel supplémentaire renforçant les équipes de maternité ;
- S'organiser pour obtenir un délai bref entre la sortie de la maternité et le contrôle dans un centre diagnostique si le test est douteux (15 jours comme dans le programme actuel) ;
-S'assurer que l'information est pluraliste dna sle centres de diagnostic: permettre aux équipes des Centres d’Information sur la Surdité, dont la mission est d’informer dans la plus grande neutralité, de participer à l’information des parents au moment du diagnostic ;
- Asssurer un contrôle indépendant de la bonne attribtuion des fonds et du repect des procédures définies."