L’Inserm est l’institut national de la santé et de la recherche
médicale. Il fut crée en 1964. Il s’agit du seul organisme public de
recherche français entièrement dédié à la santé humaine. Il est placé
sous la double tutelle du
ministère de la Santé et du
ministère de la Recherche
Sa position dans la controverse
Le comité d’experts de
l’Inserm se prononce en faveur du dépistage précoce de la surdité. En
effet, aujourd’hui, le diagnostique de la surdité chez l’enfant est
effectuée beaucoup trop tardivement en l’absence d’un dépistage en
maternité.
Il serait tout
d’abord dommage de ne pas faire profiter ces enfants des nouvelles
techniques de dépistage dont la fiabilité a été prouvée, qu’il
s’agissent des otoémissions acoustiques (OEA) ou des potentiels évoqués
auditifs automatisés (PEAA). D’autant plus que les bénéfices d’un
dépistage précoce sont selon eux évidents. En effet, la prise en charge
précoce de l’enfant leur permettrait d’une prothèse auditive dès leurs
plus jeunes années. Dès lors, le développement du langage oral de
l’enfant sourd serait fortement améliorer tout comme son intégration
dans sa famille et la société.
Cependant, le comité s’accorde
également pour dire qu’un tel dispositif de santé publique doit
s’effectué dans un cadre compétent et spécialisé. La rigueur est le mot
d’ordre autant dans la réalisation des tests que dans leur
interprétation et la prise en charge des familles. Les parents doivent
être suffisamment informés sur les implications d’un dépistage positif
et relancés si toutefois ils ne répondent pas aux convocations. Ainsi,
dès le diagnostic confirmé, les parents doivent connaître les
différentes possibilités d’aide à la communication et au développement
des fonctions cognitives, adaptées à la sévérité de la surdité de leur
enfant. Une complète transparence du personnel médical doit être mise
en place pour ne pas influencé leur choix.