La cartographie du web constitue un outil de modélisation graphique, permettant à la fois : de recenser les sites internet impliqués dans notre controverse, de mesurer leur degré d’implication et de visualiser concrètement les interactions qui s’établissent entre eux.

Les « nœuds » correspondant aux sites internet sont classés par couleur selon leur positionnement (pro-PIE, anti-PIE, intermédiaire) et par taille selon le nombre de liens entrants, soit chaque fois où le site est référencé chez ses voisins.

Dans un premier temps, il semble important de noter que 4 nœuds se distinguent clairement du point de vue de l’importance de leur référencement : d’un côté les sites officiels de deux acteurs majeurs de la controverse (Taser International et RAIDH) ; de l’autre, deux sites communautaires d’échange d’informations et d’expression que sont Facebook et Wikipedia.

D’un point de vue global, il semblerait qu’internet soit davantage un terrain pour les anti-PIE et les acteurs de positionnement dit « intermédiaire ». Sans grande surprise, les médias endossent en grande majorité un statut « intermédiaire », adoptant une posture de neutralité et opérant un équilibre relatif entre les arguments des deux partis antagonistes (pro et anti-PIE).

Concernant les interactions qui se dessinent entre les différents sites internet faisant mention de la controverse, elles apparaissent beaucoup plus fréquentes au niveau des acteurs anti-PIE et des « intermédiaires ». Alors que les pro-PIE n’entretiennent quasiment pas de relation entre eux, les anti-PIE ont tendance à structurer un réseau d’interactions, qui les relie les uns aux autres.

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