Eploration & prospection
L’uranium est globalement répandu dans toute l’écorce terrestre à faible dose - 3 grammes par tonne en moyenne (chiffres Areva) - et il est associé à d’autres corps, formant ainsi un minerai. On parle de gisements quand la teneur en uranium est plus élevée. Ceux en exploitation aujourd’hui contiennent entre 100 grammes et 10 kg d’uranium par tonne de minerai extrait (une différence qui se compense par une exploitation plus coûteuse techniquement lorsque la teneur est plus faible).
L’exploration prend du temps et nécessite de gros investissements financiers. Plusieurs études sont nécessaires : géologiques, topographiques, mesures de la radioactivité. Un permis d’exploration, accordé à l’industriel par le pays où se situe la région uranifère, permet d’établir plus finement l’importance du gisement. L’exploration est un travail qui mobilise des géologues, des mineurs, chimistes mais aussi des économistes. L’idée : réaliser les prévisions les plus exactes quant à la viabilité, l’impact mais surtout la rentabilité de la potentielle future mine. Si le gisement est considéré comme viable, l’industriel demande aux autorités du pays des titres d’exploitation : le projet est lancé.
Les différentes étapes de l’exploration – Document Areva
Areva affirme disposer « d’ores et déjà de 20 ans de réserves »(interview). Cependant, un des enjeux majeurs du business group « Mines » d’Areva est bien de renforcer son exploration afin de trouver de nouveaux gisements et de diversifier ses ressources minières. L’objectif : « renforcer sa position de fournisseur de référence à l’international ». 55 millions d’euros en 2009, le triple dans quelques années : Areva investit actuellement dans un important programme d’exploration dans des provinces uranifères que l’industriel a identifié, principalement au Niger, au Canada et en Australie.