Une controverse chaude
Ce graphique prend en compte les publications scientifiques référencées par Google Scholar, dont le titre ou le cœur de l'article mentionne l'expression "G-Spot". En ordonnée, nous retrouvons le nombre de papiers publiés.
Attention, les articles pris en compte par Google ne concernent pas tous les articles publiés sur le sujet, mais ceux qui sont le plus repris dans les références des auteurs. Ils ne rendent pas non plus compte des travaux parallèles qui ont fait évoluer indirectement la controverse sur de nouvelles pistes (comme ceux de Helen O'Connell par exemple).
Le champ analysé ici est donc très restreint et non exhaustif, mais permet de visualiser les pics autour desquels se concentrent le débat.
On peut identifier 3 grands pics définissant les moments forts de la controverse
- Le premier pic: A partir de l'apparition de l'expression point G, les travaux sur la sexualité connaissent un certain pic autour de 1984, les chercheurs tentant plusieurs définitions de l'objet. Une première controverse sur la validité d'études statistiques émerge en 1990, sans pourtant être visible sur le graphique, car elle ne contredit que des conclusions statistiques (et non directement l'existence du point G), n'émouvant pas outre mesure la communauté scientifique.
- Le deuxième pic: il émerge en 2002, suite à l'article du neuropsychiatre Timothy Hines publié en 2001, contredisant l'existence du point G.
- Le troisième pic: il émerge en 2010 suite à la publication du King's College, contredisant l'existence génétique du point G.
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