Qu'est ce que la scientométrie ?

La scientométrie est un moyen de “mesurer la science” à travers la comptabilisation des publications scientifiques.

Grace au logiciel Sholarometer, nous avons pu utiliser la scientométrie à fin de déterminer quel acteur a publié le plus d’articles, est cite le plus de fois. Il était donc intéressant d’utiliser la scientométrie à fin de mesurer le poids de chaque acteur dans la controverse ainsi que l’intensité de leurs implications sur le sujet

Pour notre rechercher nous avons cherché comme mot clefs “point g” (en anglais, et dans la langue de l’acteur). Cette scientométrie prend donc seulement en compte les articles qui parlent du point G. Le logiciel utilise comme base de donnés Google Scholars.

Le logiciel Scholarometer nous demande de délimiter la recherche d’article par un choix de disciplines auxquelles on souhaite de restreindre. Pour le point g il nous a paru évident de choisir les trois groupes de disciplines suivants :

  • urology & nephrology
  • anatomy & morphology
  • obstetrics & gynecology

Nous nous sommes bien évidemment limité aux acteurs ayant publiés des articles scientifiques. Pour cette scientométrie j’ai décidé de me limiter aux acteurs scientifiques principaux à savoir : Beverly Whipple, Enerst Graffenberg, Odile Buisson, Andrea Burri, Pierre Foldes, Emmanuele Jannini, Vicenzo Puppo, TM Hines et l’équipe Song.

(A noter : La scientométrie de Tim Spector n’a pas pu être établie à cause du lien avec Andrea Burri le logiciel Scientometer ne parvenait pas à le distinguer. Celle de Helene O’Connell n’a pas pu être réalisée non plus sans doute à cause de l’apostrophe dans son nom de famille qui provoquait un bug avec le logiciel).

Les indices :

  • « article count » correspond aux nombres d’articles publiés sur le sujet
  • « citation count » correspond au nombre de fois que l’acteur scientifique a été cité dans d’autres articles scientifiques publiés.
  • Le « h index » qui permet de mesurer l’impact des travaux publiés par un scientifique. L’index est basé sur l’ensemble des travaux les plus cités du scientifique et le nombre de citations qu’ils ont reçu dans les publications de d’autres scientifiques.
  • Le « h-f index » permet de définir dans quelle discipline l’acteur aura plus ou moins d’impacte ou d’influence Selon les acteurs l’indice h-f est plus ou moins élevé selon les disciplines.

 

Analyse de la scientométrie

 

Expertise sur le sujet

Grace à la scientométrie on peut remarquer sans trop de surprise que c’est Beverly Whipple (inventrice du terme « Point G ») qui a écrit le plus d’article à ce sujet. Elle est suivit de Odile Buisson qui a 8 articles et Pierre Foldes (7 articles). Ceci n’est pas étonnant vu que la gynécologue est très active dans la controverse et publie sans cesse des articles réponse aux autres acteurs qui publient des recherches.

Impact et Influence

Les acteurs qui sont le plus cités sont Grafenberg et Beverly Whipple. Ceci n’est pas non plus surprenant étant donné que presque toutes les recherches sur le point G se basent sur le travail de Grafenberg. Whipple ayant inventé le nom point G est évidemment cité pour la plus part des recherches.

A quelle discipline appartient le Point G?

Selon les acteurs l’indices hf est plus ou moins élevé selon les disciplines. C’est à dire qu’un acteur aura plus ou moin d’impact, d’influence ou de « poids » dans une certaine discipline. Par exemple on peut remarquer que l’index hf de Jannini est de 0,76 en anatomie contre 0,48 en urologie et 0,46 en gynécologie. C’est à dire que ces articles ont plus d’impact dans le domaine de l’anatomie. Beverly Whipple quand a elle est influente dans tout les domaines. Odile Buisson qui est gynécologue a plus d’impact dans le domaine de la gynécologie et de l’urologie qu’en anatomie.

Pierre Foldes est une chirurgien urologue. L’index hf est donc le plus élevé (et de beaucoup) dans le domaine de l’urologie (hf=1.05). Si l’on additionne tous les indices hf des acteurs par discipline on remarque que c’est dans la discipline de l’urologie que les acteurs qui parlent du point G ont le plus d’impact, ensuite c’est l’anatomie et enfin la gynécologie. On remarque que seule Odile Buisson est gynécologue dans ce corpus d’acteurs.