Ancien dirigeant de Air Liquide, un des plus grands groupes industriels français, Edouard de Royère s’est lancé en 1997, en prenant sa retraite, dans un vaste projet de rénovation des lieux oubliés de France. Il crée à cette occasion la Fondation du Patrimoine dont il est le président d’honneur. C’est à ce titre qu’il s’est farouchement opposé à l’introduction de l’art contemporain à Versailles, invoquant le choc esthétique mais aussi le choc culturel entre l’art classique et l’art contemporain. Selon lui, Versailles est non seulement un lieu de patrimoine français tel qu’il en existe peu, mais aussi un lieu « magique » où les touristes ressentent la charge de son histoire, et de telles expositions ôtent ce caractère indispensable au château.
Il a pu relayer ses opinions grâce aux médias qui l’ont interrogé en tant que personnage notoire dans le monde de l’art.