Les acteurs non-humains

Sextoy

 

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Au sein des acteurs de notre controverse, il se trouve un acteur non-humain qui a la spécificité d'exister grâce à l'existence supposée du point G. Il s'agit des sextoys féminins incurvés dans l'optique de stimuler la paroi antérieure du vagin qui abriterait le point G.

S'agit-il d'un argument marketing?

Nous avons constaté que dans les boutiques de SexShops à Pigalle (Paris), ces objets avaient une place relativement restreinte au sein de tout le matériel existant. Une vendeuse nous a toutefois confié que les femmes appréciaient cet objet.

Néanmoins, c'est en ligne qu'il semble que soit valorisé son statut d'objet amenant à un plaisir plus intense. Il en existe une très grande variété. De nombreux sites de vente mettent en avant le dit sextoy, que ce soit sur eBay ou sur des sites plus spécialisés, ouvrant un grand marché aux concepteurs de sextoys. Sa valorisation tend à en faire un objet à la mode, qui gagne de plus en plus en respectabilité.

L'existence d'un tel objet permet-elle de faire exister le point G chez certaines femmes quand d'autres stimulations (pénienne, digitale où autres objets) ne permettraient pas de stimuler la dite zone?

Quoi qu'il en soit, au cours de notre interview d'Odile Buisson, celle-ci nous a confié qu'un laboratoire l'avait contacté pour envisager une collaboration, afin de créer un sextoy qui puisse cibler spécifiquement le point G. Toutefois, le laboratoire n'ayant pas vu le jour, le projet a été abandonné.

 

Matériel Médical

 

L'état de la technologie contribue-t-il lui aussi à faire durer la controverse?

 

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IRM

 

Au cours de nos recherches, nous avons constaté que les appareils à résonnance magnétique nucléaire (IRM) permettant les études neurologiques n'étaient pas adaptés à une expérience "durant le coït". Trop étroits, il s'avère compliqué de les utiliser avec deux personnes. Toutefois, la création de nouveaux appareils, adaptés aux personnes obèses, permettra peut-être de faciliter les expériences avec deux sujets. Une expérience qui n'a pas encore été faite, par exemple, consisterait à étudier et comparer un coït sous IRM avec des femmes déclarant avoir des orgasmes vaginaux, puis avec des femmes ayant des orgasmes clitoridiens pour cerner si la sensation serait neurologiquement liée à la même zone du cerveau? Quelles conclusions cela apporterait-il?

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Sonde échographique

De même, Odile Buisson avouera que l'expérience qu'elle a mené par échographie durant un coït a été rendue particulièrement difficile du fait de l'absence sur le marché de sondes suffisamment petites pour permettre de visualiser une zone aussi précise que celle dite du Point G.

Au-delà du financement des études, l'état des outils techniques à disposition des scientifiques permettent incontestablement de faire avancer ou stagner la recherche scientifique.

 

L'acide hyaluronique

 

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L'acide hyaluronique est un produit utilisé par la chirurgie esthétique afin de lisser ou gonfler certaines surfaces du corps.

Certains chirurgiens californiens, et maintenant français, proposent une technique consistant à "gonfler" la zone dite du point G avec une injection d'acide hyaluronique (pour un tarif autour de 300€ l'injection) afin d'optimiser le plaisir qui peut lui être lié.

Toutefois, aucune recherche ne vient appuyer l'utilité et l'efficacité de cette méthode, aussi décriée par certains scientifiques comme une escroquerie. Odile Buisson dénonce par exemple le manque de contrôle échographique après ces opérations, dont on ignore où le chirurgien localise la dite zone, qui rappelons-le, est controversée.

 

Aller plus loin

 

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