Rachel Pauls
Quelle place dans la controverse ?
A-t-on été en contact ?
Non.
Métier :
Gynécologue et urologue, spécialisée dans la chirurgie reconstructrice de l'os pelvien, spécialisée dans le traitement des dysfonctions sexuelles féminine.
Nationalité :
Américaine.
Étude(s) de référence pour notre controverse :
A prospective study examining the anatomic distribution of nerve density in the human vagina. Journal of Sex Med. 2006 Nov
Pourquoi cherche-t-elle le point G (quels intérêts) ?
Constatant le manque d'études sur l'anatomie nerveuse du vagin, l'équipe de R. Pauls a voulu définir avec précision la distribution nerveuse propre au vagin humain adulte. Le but de cette recherche était aussi de comprendre le lien qu'il pouvait y avoir entre innervation vaginale, sexualité et données démographiques.
Comment décrit-elle le point G ?
D'après le résultat de l'étude, l'innervation vaginale s'avère régulière, sans qu'un endroit spécifique ne montre une zone plus concentrée en terme de nerfs. Ils ont donc, en 2001, affirmer que le point G était un mythe. confirmant ainsi la position de Terry Hines.
Avec quelles méthodes ?
Il a été opéré une biopsie de l'épaisseur de la paroi antérieure et postérieure du vagin (au niveau proximal et distal), du col de l'utérus, et de l'os pubien, étudié lors de chirurgies standards. Le nombre total de nerfs a été quantifié chez chaque specimen. Les patientes avaient au préalable complété un questionnaire pré-opératoires à propos de leurs fonctions sexuelles.
L'équipe a recoupé ses résultats avec les différentes informations qu'ils avaient à propos des sujets étudiés (âge, index de maturation du vagin, hystérectomies antérieures etc…). 57% des sujets disaient avoir une dysfonction sexuelle, mais en comparaison avec ceux qui n'avaient pas de dysfonction, il s'avéra qu'il n'y avait pas de différence nerveuse significative au sein du vagin, ou même en un point spécifique.
Vis-à-vis des autres acteurs :
L'équipe n'a formulé aucune critique directe, mais sous entend que le point G n'a pas de réalité nerveuse.
Par ailleurs, l'équipe du coréen You Bong Song contredit frontalement cette étude, sans que l'on ait trouvé toutefois de débats entre les différents participants.
Aller plus loin
Ils sont d'accord