Andrea Burri et Tim Spector

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Quelle place dans la controverse ?

 

A-t-on été en contact ?

Interview de Andrea Burri (pour l'interview, boutoncliquezsmall.png)

Métier :

Epidémiologistes, chercheurs (King’s College London).

Nationalité :

Andrea Burri : Portugaise. Tim Spector : Anglais.

Étude(s) de référence pour notre controverse :

Genetic and Environmental Influences on self-reported G-Spots in Women: A Twin Study' Journal of Sexual Medicine, vol. 7, issue 5.

Pourquoi cherchent-ils le point G (quels intérêts) ?

Pour avoir une autre approche sur la question (la génétique), car les expériences menées jusqu’alors étaient trop petites pour être représentatives.

“Je n'aime pas ce terme. C'est une telle industrie économique, voilà pourquoi c'est controversé. Car toutes les personnes qui nous ont attaqué ont des conflits d'intérêt”

“Je dirais que c'est un argument de vente Toute l'industrie du sexe tourne autour de l'argent”

“S'il ne s'agit que d'une extension du clitoris, à ce moment là ce n'est pas le point G. Alors pourquoi le nommer ainsi? Il y a clairement des enjeux économiques derrière. “Le problème, c'est que nous n'allions pas être publiés, alors on nous a demandé d'être plus tranchant dans la formulation de la conclusion"

Pourquoi ne cherchent-ils pas le point G ?

"Enquêter sur les autres facteurs associés aux sensations sexuelles accrues peut avoir des implications dans l'éducation psychosexuelle et les approches de traitement, où les femmes qui ne sont pas en mesure de jouir par pénétration vaginale seule pourraient finalement finir par se sentir moins inadéquate ou moins sous-performantes. "

Comment décrivent-ils le point G ?

"Si le point G existe, si c’est vraiment une zone bien définie qui est la même pour chaque femme, alors il doit y avoir une base génétique. Or, il n'y a pas de base physique ou physiologique du point G."

Ce n’est donc pas un fait établi. "Comment une partie anatomique de votre corps peut-elle être si controversée à une époque où l'on en sait tant sur notre corps? Si c'était une zone bien définie, on le saurait déjà"

Leur étude montre qu'il n'y a pas d'emplacement anatomique spécifique, mais que c'est peut-être une perception subjective. Une fonction de facteurs non-physiologiques. "Le point G, auto-déclaré, est un pseudo phénomène secondaire" "L'hypothétique point G n'est ni nécessaire ni suffisant pour qu'une femme fasse l'expérience de l'orgasme vaginal"

Avec quelles méthodes ?

1804 jumelles non sélectionnées, âgées de 22 à 83 ans ont rempli un questionnaire qui comprenait des questions sur la sexualité féminine. Il posait des questions sur la présence ou l'absence d'un point G. La question posée était: "Croyez-vous que vous avez ce que l'on appelle un Point G, une petite zone de la taille d'une pièce de 20 pence sur la paroi avant du vagin, qui est sensible à une forte pression?"

Leurs critiques directes :

  • Odile Buisson
  • Emmanuele Jannini
  • Beverly Whipple

Cf. ‘A letter to the editor on the article by Burri et al.’, Jannini EA, Gravina GL, Buisson O, Foldès P., J Sex Med. 2010 Jun;7(6):2289-92; author reply 2292-4.

Leur Réponse :

"La recherche est faite de preuves et de réfutations, permettant de gagner en connaissance, et l'on devrait être ouvert à cela. Les études futures utilisant une définition plus détaillée du point G pourront donner des résultats différents et d'autres pistes."

 

Aller plus loin

Ils sont d'accord

Terrence Hines

 

Ils sont en désaccord

Beverly Whipple

Odile Buisson et Pierre Foldès

Emmanuele a. Jannini

Ovidie

Damien Mascret

 

 

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