Terrence Michael Hines

 

Qui est-il ?

 

Terrence Michael Hines est professeur de neurologie, docteur de l’université de l’Oregon, et enseigne la psychologie à la Pace University. Il est la première voix à se prononcer fortement contre l’existence du point G en montrant que les preuves anatomiques sont très minces (voire inexistantes).

 

Quelle place dans la controverse ? 

 

A-t-on été en contact ?

Non.

Métier :

Neurologue et Professeur de psychologie.

Nationalité :

Américain.

Étude(s) de référence pour notre controverse : 

‘The G-spot: a modern gynecologic myth’ in American Journal of Obstetrics Gynecology. 2001 Aug;185(2):359-62.

Reply to the editors, Am J Obstet Gynecol. 2002 Aug.

Pourquoi cherche-t-il le point G (quels intérêts) ?

Bien que l’existence du point G soit acceptée par l’opinion publique, les preuves (comportementales ou liées à l’éjaculation) pour la soutenir sont pour lui :

- trop faibles, anecdotiques ou se basant sur des expériences faites sur un trop petit nombre de sujets,

- non soutenues par des études anatomiques ou biochimiques conséquentes.

Comment décrit-il le point G ?

Il décrit surtout sa non-existence:

“Si le point G existe, c’est certainement plus qu’un “système de glandes et de conduits”. Pour qu’une partie de tissu soit sensible, cette sensibilité doit être liée à des terminaisons nerveuses, et non pas des conduits. L’existence d’un point G présume un plexus de fibres nerveuses. Or aucune trace n’apparaît dans les résultats (de Hilliges).

“Il me semble peu probable qu’une partie de tissu fortement innervée soit restée inaperçue pendant toutes ces années”.

“L’acceptation générale de la réalité du point G est bien plus forte que les preuves disponibles.”

“Il est incroyable que le seul examen de 12 femmes, dont 5 “ont” un point G, forme la base de l’affirmation que cette structure anatomique existe” (cf. L’étude de Goldberg menée en collaboration avec B. Whipple et Addiego).

“Si le point G n’existe pas, alors nombre de femmes ont été mal informées sur leur corps et leur sexualité.”

Avec quelles méthodes ?

Revue des différentes expériences réalisées pour prouver l’existence du point G de façon:

  1. Comportementale (Addiego et al, 1 pers., stimulation digitale - Goldberg et al, 11 pers., auscultation bimanuelle et sexologique, Grafenberg, Hardenbergh)
  2. Liées à l’éjaculation féminine (Belzer, 30 pers, questionnaire - Addiego et al, 1 pers., analyse chimique de l’éjaculat)
  3. Anatomique (Tepper et al, 19 cadavres, dissection - Crooks and Baur, (texte) “Le point G consiste en un système de glandes (de Skene) et de conduits qui entourent l’urèthre” - Krantz - Hilliges et al)

Ses critiques directes :

  • Beverly Whipple et John D. Perry: “L’article se base sur seulement 24 des 250 des recherches publiées faites sur le G-spot et l’éjaculation féminine”.“En disant que le point G est un mythe, Hines contribue à la négation de la sensibilité sexuelle de la femme et de son expérience du plaisir”
  • Milan Zaviacic: “La prostate féminine est la principale source de fluide et participe au phénomène d’éjaculation féminine”
  • Rebecca Chalker

Ses réponses :

À B. Whipple et J. Perry: “Le nombre d’études n’est pas la question. Aucune des études mentionnées par Whipple et Perry n’adresse le point de vue anatomique.” “Il n’existe pas de vérification histologique de l’innervation de la paroi antérieure du vagin nécessaire à l’existence anatomique du point G.”

 

Aller plus loin

Ils sont d'accord

Andrea Burri et Tim Spector

 

Ses critiques directes

Beverly Whipple

Odile Buisson et Pierre Foldès

Emmanuele a. Jannini

 

 

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