Helen O'Connell

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Qui est-elle ?

 

Docteur au Royal Melbourne Hospital, Helen O’Conell fut la première scientifique a décrire complètement et justement l’anatomie du sexe féminin en 1998.

 

Quelle place dans la controverse ?

A-t-on été en contact ?

Non.

Métier :

Docteur en urologie.

Nationalité :

Australienne.

Étude(s) de référence pour notre controverse :

O’Connell HE, Hutson JM, Anderson CR, Plenter RJ: ‘Anatomical relationship between urethra and clitoris.’ J Urol.1998 ; 159 : 1892-1897.

O’Connell HE, DELANCEY John O. L., 'Clitoral anatomy in nulliparous, healthy, premenopausal volunteers using unenhanced magnetic resonance imaging', Journal of Urol , 2005

O'Connell HE, 'The Anatomy of the Distal Vagina: towards Unity', (Journal of Sex Med), 2008

Pourquoi cherche-t-elle le point G (quels intérêts)?

Helen O’Connell ne cherche pas spécifiquement le point G mais a été la première à rendre plus précise l’anatomie du clitoris. Elle a contribué à modéliser le clitoris en 3D en 2005. On voit clairement que le clitoris se prolonge en interne en une double racine. C'est cette étude sur laquelle s’appuieront d’autres acteurs pour assimiler clitoris interne et point G.

O'Connell precise: "Il y avait des erreurs évidentes et flagrantes dans certains livres - comme le livre où j'ai appris l'anatomie du temps où j'étais en formation pour mes examens chirurgicaux, qui n'avaient tout simplement aucune description. "

"Quand nous avons étudié le clitoris, nous avons découvert que la réalité était bien différente des images standards présentes dans les livres d'anatomie."

"Comme apprenti urologue, j'avais conscience du soin très particulier que l'on prenait de la prostate masculine lorsqu'on l'enlevait dans le cas de cancers prostatiques afin de préserver les fonctions sexuelles. Toutefois, je n'avais jamais entendu parler d'un tel travail concernant les femmes" 

Comment décrit-elle le point G ?

Helen O'Connell affirme que l'interconnexion vagin urètre et clitoris est l'explication physiologique de la sensibilité du point G et de l'orgasme vaginal, lorsque l'on prend en compte la stimulation des parties internes du clitoris lors de pénétrations vaginales.

Avec quelles méthodes ?

1998: Dissection entière du clitoris

2005: Résonnance nucléaire 3D

Ses critiques directes :

Vincenzo Puppo ne semble pas avoir pris en compte ces recherches dans sa conception de l'anatomie féminine et remet donc en cause la possibilité que le point G soit "le clitoris interne".

 

 

Images

 

Schéma 3D d'un vagin

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Aller plus loin

Ils s'accordent

Beverly Whipple

Odile Buisson

Emmanuele a. Jannini

 

 

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