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Cartographie générale des acteurs de la controverse

Il s'agit d'une cartographie réalisée à partir des Internet. Pour tous les détails de la méthodologie utilisée, consultez la rubrique Méthodologie de la cartographie.  Dans un premier temps, nous vous proposons ce schéma, avec tous les acteurs de la controverse, ainsi que les enseignements à en tirer, dans un second temps, vous pourrez observer la cartographie des acteurs principaux dans la rubrique suivante. 

Cartographie des acteurs
Légende de la cartographie des acteurs

 

Les cinq enseignements d'une cartographie des acteurs grâce à Internet

1. Le Criirem, acteur majeur de la controverse avec l'ADEME, n'est cité que par deux sites, l'article de Rue89 et celui de 60 millions de consommateurs. Sa situation sur le web est plutôt marginale. Au contraire, le groupement de sites ‘anti’ sur la gauche du schéma constitue un même collectif, l'association Next-Up, dont l'objectif est également de critiquer les LBC mais sur des bases peu scientifiques. Deux liens y renvoient, montrant une présence au moins égale sur la toile.

2. Le deuxième enseignement de cette étape est le fonctionnement en vase clos des sites institutionnels, qui restent dans une sphère officielle. Le seul site non institutionnel auquel ils renvoient est Récylum, l’éco-organisme agréé par l’ADEME pour le recyclage des lampes

3. L’élaboration de la typologie est assez problématique, d’une part car il est toujours difficile de réduire un site à l’acteur l’ayant créé, d’autre part car les opinions peuvent être diverses sur un même site, en « invitant » à la discussion.

Ainsi, la  frontière entre média et blog est difficile à dessiner sur Internet, car la validation de commentaires sur un blog indique implicitement le contrôle du blogueur sur l’information qu’il y laisse paraître. Quant au logiciel libre, son statut est ambivalent puisqu'il est le fruit de la collaboration d'internautes non journalistes dans son contenu.

Les syndicats d'éclairage sont des associations dans lesquels les intérêts commerciaux sont beaucoup plus prépondérants que les associations de défense de l'environnement, et en cela ils se rapprochent plus des entreprises.

4. De façon assez prévisible, les sites institutionnels et le groupement Next-Up sont à l'opposé l'un de l'autre dans le groupe principal de sites. On note également que contrairement à Next-Up, le site du CRIIREM est dans le même environnement que les sites institutionnels, un site, celui de l'association 60 millions de consommateurs, citant Récylum, organisme de collecte et de traitement des lampes usagées affilié à l'Etat, et le Criirem.

5. En ce qui concerne l’esthétisme des sites, ceux de l'organisation Next-Up, ainsi que certains blogs critiques envers les LBC, ont un graphisme extrêmement peu soigné et de mauvaise qualité, qui s'apparente plus à du journalisme d'épouvante, enlevant de la crédibilité à leurs thèses (voir notamment le site de la journaliste Anne Lobé. Au contraire, les sites institutionnels à destination du grand public, comme malampe.org ou mtaterre.fr, ont un graphisme dans l'air du temps et une présentation simple et claire. 

 

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