Fiches
d'acteurs :
Maïsiculteurs
:
Les producteurs de
maïs s’engagent aussi dans la controverse. Ces
utilisateurs des pesticides systémiques défendent l’absence de
causalité entre
l’utilisation de ces pesticides et les surmortalités d’abeilles.
Leur
position transparaît principalement à travers l’AGPM
(Association
Générale des Producteurs de Maïs), créée en 1934 et restructurée en
2001 pour
créer, avec la Fédération
nationale de la production des semences de maïs et de sorgho (FNPSMS)
le
groupe MAIZ’EUROP’. Ils représentent et défendent
le maïs et les maïsiculteurs
auprès des autorités françaises et communautaires, mais également
auprès des
décideurs et de la société française. L’association s’est
principalement
engagée pour l’introduction du Cruiser, alors que le Gaucho et le
Régent
étaient interdits. Pour démontrer l’absence de toxicité de ce produit,
l’association s’appuie sur les « résultats scientifiques
indiscutables » des rapports de l’AFSSA qui
ont autorisé le
Cruiser, « corroborées par des études américaines sur la
mortalité des
abeilles ». Pour eux, c’est le problème du parasite Varroa qui
est à
mettre en cause pour les abeilles. Ainsi, ils dénoncent l’interdiction
du
Gaucho et du Régent comme « non fondées sur des faits
scientifiques »
et souhaitent la réintroduction de ces deux pesticides.
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