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conclusion

1er siècle av. JC.

Ovide, Les Métamorphoses : les femmes jouissent 7 à 8 fois plus fort que les hommes. Jusqu’à la deuxième moitié du XIXe environ : l’acte sexuel comme facteur de l’ovulation, de la fertilité XIXe : invalidation de cette hypothèse. L’orgasme féminin perd son intérêt et son utilité (désir et érotisme sont associés à l’hystérie).

1820

embryologistes, le clitoris est l’équivalent féminin du pénis et est la partie la plus facilement stimulée.

1850

L’acte sexuel comme facteur de l’ovulation, de la fertilité

1920

Freud Introduction à la psychanalyse. L’hystérie féminine (et l’orgasme clitoridien, en tant que symptôme) sont dus à des traumatismes de l’enfance. Le clitoris serait un proto-phallus.

1927

Freud, seul l’orgasme vaginal est « normal », c’est celui « de la femme mature ».

1950

Ernst Grafenberg, "The role of the urethra in female orgasm", observations fondatrices pour le point G.

1953

Alfred Kinsey (biologiste), "Sexual behavior in the human female", Ses observations sur l’orgasme féminin montre qu’environ 39 à 47 % des femmes l’atteignent presque toujours pendant un rapport, contre 10% jamais.

1966

William Masters & Virginia Johnson (biologistes gynécologues), Human Sexual Response, Human Sexual Inadequacy¸ Ils affirment que la réaction physiologique à la stimulation (l’orgasme féminin) est la même quelle que soit la stimulation, vaginale ou clitoridienne. Ils établissent un modèle en quatre étapes (excitation, phase plateau, orgasme, phase de résolution). Éventuel sous-entendu : pas d’orgasme clitoridien = sexual dysfunction.

1968-1970

Révolution des mœurs.

1976

rapport Shere Hite : 3000 femmes interrogées. Conteste La différenciation freudienne vaginal-clitoridien.

1979

William Bernds, David Barash Evolutionary Biology and Human Social Behavior: an anthropological perspective : Avantage sélectif de l’orgasme comme facteur d’abortion spontanée (optimisation des ressources, sinon enfants tués par le nouveau partenaire)

Donald Symons (anthropologue, psychologie évolutionnaire) The Evolution of Human Sexuality Il décrit l’orgasme (et une bonne partie de l’appareil génital féminin) comme reliquat de la physiologie présexuelle destinée à l’appareil masculin, un phénomène non-éliminé parce que neutre par rapport à l’évolution.

H. Kaplan (therapist, sexologue), Disorders of Sexual Desire Établit un modèle concurrent de celui de Masters & Johnson pour l’excitation sexuelle feminine, en trois phases : désir, excitation et orgasme.

1981

Sarah Blaffer Hrdy (anthropologue, primatologue), The Woman that never evolved : Remarque que l’orgasme féminin pour les animaux n’existe que chez certains primates : protection des enfants. Stimulation encourage partenaires multiples, qui ont tendances à protéger les enfants (ne sachant pas qui est le père). Chez les humains, un héritage de ces primates ; mais comme l’intérêt évolutionnaire disparait, l’orgasme « déconne » de plus en plus.

1982

The G Spot: And Other Discoveries about Human Sexuality, John D. Perry, Alice Khan Ladas, Beverly Whipple : première théorie du point G s’appuyant sur les observations d’ Ernst Gräfenberg.

1993

R. Robin Baker and Mark A. Bellis : contraction de l’utérus permet la rétention de sperme et donc fertilité plus haute (upsuck theory) Incitation à changer de partenaire (ce qui augmente les chances d’orgasmes et donc de fécondation).

1995

Randy Thornhill : l’orgasme féminin comme sélectionneur de mâles plus symétriques (plus « viables » du point de vue de l’évolution).

1998

David Reed, thérapeute sexologue : théorie des cycles sexuels en 4 étapes, qui met l’accent sur l’aspect psychologique et social du phénomène : séduction, sensation, reddition (orgasme), réflexion.

2001

Martin Johnson et Barry Everitt, Reproduction : La sexualité de l’homme (ainsi que le chimpanzé, bonobo et orang-outan), ne doivent plus être considérés uniquement comme un comportement reproducteur mais aussi comme un comportement érotique.

2005

Elisabeth A. Lloyd, The case of the female orgasm : dissèque une vingtaine d’études et de théories sur l’orgasme féminin, dénonçant le manque de données et les biais derrière les conclusions. Se prononce finalement pour la thèse de Symons, l’orgasme comme reliquat.

John Alcock, en réponse à Elisabeth Lloyd : l’orgasme et son absence comme manière inconsciente d’évaluer la qualité du mâle.

2007

Odile Buisson : première échographie de l’appareil génital féminin : le clitoris serait un organe étendu enserrant le vagin. Mise en évidence d’un « point G ».