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Quelle est la valeur d’un oiseau mazouté par le pétrole de l’Erika ? Quel est le prix de la forêt amazonienne ou d’une eau dépolluée ? Quel est le coût de la destruction d’espaces naturels en raison de la construction d’une autoroute ou d’un complexe hôtelier ? L’ensemble de ces questions plante le problème de l’évaluation des biens et services environnementaux.

De nos jours les préoccupations pour l’environnement et le développement durable sont croissantes dans notre société ; elles appellent à une plus grande préservation des actifs naturels. Afin de pouvoir répondre à ces attentes, des sociologues, philosophes mais surtout des économistes s’interrogent sur l’évaluation économique de la nature afin de permettre une action publique efficiente en ce sens. Une des méthodes utilisée à cet effet est la méthode d’évaluation contingente, qui a donc pour objectif la révélation indirecte des préférences des agents économiques hors marché.

Cependant intégrer l’environnement dans un cadre marchand est complexe et source de multiples controverses. La méthode d’évaluation contingente permette elle donc de donner un juste prix à la nature ? Ou bien n’est-ce qu’une illusion néoclassique et une prolifération du marché ?







Entrons dans la controverse ...