Les firmes estiment que la seule science valable est la « science prédictive »: celle ci est effectuée par des experts indépendants, qui sont capables de produire des résultats définitifs, de prédire l'action d'un produit selon des règles connues et reconnues. Selon les firmes, elles seules et l'ANSES relèvent de cette logique. Elles s'opposent à la science du « principe de précaution » : celle qui se sait incomplète et donc ne s'autorise à produire que des avis partiaux. Elle produit donc plus d'incertitudes que de résultats et n'est pas efficace comme source de décision.

ANSES:

Elle demande des résultats relevant de la science prédictive dans les dossiers toxicologiques et biologiques à fournir pour toute demande d'AMM d'un pesticide.

Instituts de recherche publics:

Les firmes mettent en avant les biais expérimentaux de leurs études et soulignent ainsi le caractère incomplet de leurs avis. Ainsi, selon elles, les instituts n'émettent pas de résultat fiable mais des doutes.

Apiculteurs:

Les firmes ne les considèrent pas comme producteurs de science, et donc ne les considèrent pas comme des interlocuteurs légitimes de la controverse scientifique : elles n'entrent pas en débat avec eux.

Initiatives / données:

Les firmes mettent en avant leur volonté de développer de nouvelles molécules et voies d'action afin d'améliorer la protection des abeilles. Elles prouvent ainsi leur transparence et leur confiance en leur propre science.