L’économétrie est une discipline au croisement de l'économie et de la statistique, et désigne généralement l’ensemble des techniques statistiques, et mathématiques pour mesurer diverses grandeurs afin d’en déduire ou de vérifier des relations entre celles-ci, des phénomènes économiques. (Par exemple la relation entre niveau d’étude, et salaire…)
Ainsi à partir de données récoltées (données de panel, séries temporelles, Tableaux statistiques issus d’échantillons), et avec des outils mathématiques pour les traiter, méthodes pour présenter ces données de manières visibles (Graphes, Histogrammes, ou indicateurs particuliers: [Moyenne, écart type, Mode, coefficient de variation…]), il est possible de tirer quelques conclusions générales à partir d’observations particulières(inférence statistique)
L’économétrie comporte aussi un volet d’expérimentation dépassant la simple étude statistique à partir de données de la comptabilité nationale ou autres instituts producteurs de données quantitatives tels l’INSEE. Cette expérimentation va permettre de mieux vérifier les relations de corrélation ou causalité, ce qui est d’une grande utilité quand il s’agit de mesurer l’impact que va avoir telle ou telle mesure affectant un système socioéconomique (qu’il soit local, tel un village ou de plus grande échelle), et/ou de voir la réalité d’un modèle économique.
Les expériences naturelles consistent à identifier un groupe test et un groupe témoin à la suite d'un choc exogène (c'est à dire à la suite d'un événement soudain et inattendu qui est produit par des facteurs extérieurs au problème, donc «naturel») qui produit des variations substantielles dans les données dont on dispose. Le groupe assimilé au groupe test est celui qui a été frappé par le choc tandis que le groupe témoin n'a pas été atteint. Pour s'assurer de la similarité des groupes les on compare avant l'évènement et l'on s'assure ainsi qu'ils ont les mêmes comportements.
La régression statistique est une des méthodes de traitement de données statistique parmi les plus utilisées, notamment pour représenter des données statistiques par des formules qui «résument» en quelques signes de tels tableaux de données. Il s’agit d’extrapoler, de dégager des relations entre différentes variables à partir d’un ensemble de données (par exemple le taux de scolarisation, selon telle pour telle variable).
Sous ce nom générique, il y a plusieurs techniques selon le nombre de variables utilisées, mais aussi la forme de la relation dégagée. La plus simple étant la régression linéaire avec une relation de type affine (chaque variable associée à un coefficient est de degré 1), où un nuage de point est approché par une droite par la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO: minimisation de l’erreur provoquée par la régression)
Cette méthode s'applique aussi bien dans le cas des expériences aléatoires que pour les expériences quasi-naturelles. Sur une même période, on compare le comportement d'un groupe test et d'un groupe témoin. Pour conclure de l'impact d'une politique économique, on compare le groupe test au cours de cette période à ce même groupe au cours d'une période de référence durant laquelle la politique n'a pas été mise en place. La mesure de cette seconde différence est nécessaire afin de tenir compte du contexte économique, ce qui est indispensable pour ne pas produire de conclusions erronées, en mettant bien en évidence l’effet net en ayant éliminé l’effet conjoncturel.
Cette méthode s'utilise pour évaluer un effet de causalité à travers l'étude de l'impact d'un effet de seuil sur le comportement d'individus. Le groupe de contrôle est en dessous du seuil tandis que le groupe test est au-dessus.
Cette forme d’aide consiste pour l’agence publique à financer un secteur de l'État du pays bénéficiaire (par exemple l’éducation). Il s’agit donc de laisser le pays bénéficiaire utiliser ce financement comme il le juge nécessaire, l’agence donatrice contrôlant a postériori comment l’argent a été utilisé.
Contrairement à la politique d’aide, le programme vise pour l’agence publique donatrice (par exemple l’Agence Française de Développement) à imaginer un projet (par exemple construire une école) puis à le mener par elle-même, avec une coopération plus ou moins étroite du pays bénéficiaire.
En économie, l'utilité est la satisfaction engendrée par la consommation. Elle dépend de la quantité de biens consommés.
Utilité marginalel'utilité marginale est l'utilité supplémentaire engendrée par la consommation d'une unité supplémentaire de bien. Mathématiquement, elle correspond à la dérivée de l'utilité en fonction de la quantité de biens consommés.