CEA (Commissariat à l'Energie Atomique)
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives est un organisme public de recherche scientifique français qui intervient dans quatre grands domaines : les énergies bas carbone, les technologies pour l’information et les technologies pour la santé, les Très Grandes Infrastructures de Recherche (TGIR), la défense et la sécurité globale.
Le CEA est un établissement public industriel et commercial. Il a pour mission principale de développer les applications de l'énergie nucléaire dans les domaines scientifique, industriel, et de la défense nationale.
Le CEA est implanté sur 10 centres répartis dans toute la France. Il développe de nombreux partenariats avec les autres organismes de recherche, les collectivités locales et les universités. A ce titre, le CEA est partie prenante des alliances nationales coordonnant la recherche française dans les domaines de l'énergie (ANCRE), des sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), des sciences et technologies du numérique (ALLISTENE) et des sciences de l'environnement (AllEnvi). ( source)
Positionnement dans la controverse
Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives insiste sur l’avantage de l’indépendance énergétique élevée de la France grâce au nucléaire. « Grâce à son parc de réacteurs nucléaires, la France assure 78% de sa production d'électricité, ce qui lui permet d'atteindre un taux d'indépendance énergétique voisin de 50%. La France n'est donc plus obligée d'importer des quantités massives de combustibles fossiles pour produire son électricité. Le nucléaire ne connaît pas les mêmes contraintes que le pétrole ou le gaz.
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La volonté délibérée pour la CEA et la COGÉMA de ne pas rendre publics des résultats particulièrement dramatiques concernant les cancers professionnels chez les mineurs d'uranium français : « L'excès de mortalité par des causes d'origine professionnelle est en réalité bien plus important qu'il n'y paraît lorsqu'on utilise sans précaution la population nationale comme population de référence ». « Pour expliquer l'excès des décès par cancers qui était manifeste dès le début de l'étude en 1984, les experts CEA/COGÉMA avancent qu'il pourrait être dû à un effet de classe sociale, ce que l'on a dénommé «l'inégalité sociale devant la mort». Les ouvriers et les manœuvres ont un taux de mortalité par cancers supérieur à celui des classes plus élevées dans la hiérarchie sociale. Cependant les études de l'INSEE montrent que cet excès de mortalité se constate pour l'ensemble des causes de mortalité et non pas seulement pour les cancers du poumon ; ils ont insisté sur le fait que la surconsommation de tabac pourrait expliquer une partie importante de l'excès des décès par cancer du poumon». ( source)