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Cette carte permet de mieux comprendre le choix de différencier milieu et nature. Nous découvrons, par exemple, un réseau très vaste d’organismes publics (État, agences, experts financés par le public…), qui n’était pas très visible dans la carte précédente. Maintenant, nous comprenons aussi mieux pourquoi EDF était distanciée du milieu industriel. En effet, elle est beaucoup plus proche du public.

Par ailleurs, en comparant cette carte avec les précédentes, nous nous sommes aperçus que la plupart des organismes « JOKER » (dont la nature et le milieu sont difficile à identifier) entourent en fait les organismes européens. Ils sont positionnés entre les grandes entreprises privés et les plus grands décideurs publics. À noter que les autorités les plus attractives pour les « JOKER » sont la Commission Européenne et l’OCDE. On peut éventuellement rapprocher se phénomène de celui du phénomène de lobbying autour de ces institutions.

Parmi le milieu associatif, les associations environnementales (8) et contre le nucléaire (4) sont plus nombreuses que les associations de santé (2) et les experts publics (25) sont aussi plus nombreux que les experts dits privés, comme la CRIIRAD (7) ou les experts collectifs, comme les commissions locales d’information (6).