Cartographie du web en fonction de la résolution de la controverse
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Maintenant que nous rentrons dans des couches de classification plus complexes, le nombre d’acteurs qui ne se positionnent pas publiquement sur le sujet en question (en gris, les JOKER) est beaucoup plus important (80 %). Et ces acteurs citent beaucoup plus des acteurs qui se positionnent pour plus de recherche scientifique (en vert), notamment des experts comme l’IRSN, l’ASN, l’IAEA et Areva. À noter également que, souvent, il s’agit d’acteurs collectifs qui ne peuvent pas prendre une position collective sur le sujet (comme la Commission Européenne, les Nations Unies et l’OCDE).
Par ailleurs, ce qui est aussi visible dans cette carte (et dans la prochaine, celle de la question du lien causal - lien) est que les acteurs publics nigériens et gabonais préfèrent ne pas se positionner publiquement sur ces sujets. Contrairement aux acteurs associatifs, pour lesquels le lien causal est si évident que la voie scientifique ne semble plus être la solution.
Cependant, les acteurs qui prennent cette position restent une minorité (6 %) et ne sont constitués que par le milieu associatif, notamment des associations de défense des malades et des victimes) et par la CRIIRAD.
En ce qui concerne le groupe d’acteurs qui déclarent l’existence d’un besoin de plus de recherche scientifique pour que la controverse soit résolue (15 %), celui-ci est constitué majoritairement par des experts publics et collectifs (57 %), comme l’IAEA, l’IRSN et l’OCDE, et par des entreprises (13 %).