Cartographie du web en fonction de l'indépendance énergétique
En ce qui concerne la dimension géopolitique de l'extraction de l'uranium : est-ce que l’organisation actuelle de l’extraction permet, à la France, comme cela est souvent avancé, de disposer d’une vraie indépendance énergétique ? À noter que cela englobe plusieurs enjeux : l’uranium est extrait à l’étranger, mais les mines sont propriété d’Areva ou de ses filiales, la situation politique des pays en question n’est pas claire (Areva dit que les pays sont stables politiquement, qu’il n’y a pas de risques, alors que plusieurs acteurs ne partagent pas la même opinion, etc.).
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Analysant cette cartographie du web, nous pouvons conclure que la plupart des organismes internationaux ne se positionnent pas sur le sujet, car il ne concerne que la France. À noter que les JOKER sont tous les acteurs qui ne se prononcent pas publiquement sur la question.
Quand un des grands des arguments pro-nucléaires est justement celui de l’indépendance énergétique de la France, il est intéressant de constater que, si l’on pose la question sous l’angle de l’extraction d’uranium, cet argument perd une grande part de la place qu’il occupe dans le débat plus large sur le nucléaire (seulement 16% de oui).
On peut aussi noter dans cette carte la quasi-absence de positionnement des experts scientifiques (3 nœuds seulement) et des associations.
Par ailleurs, la plupart des partisans du « oui » sont l’État (35%), les JOKER, des organismes dont la nature n’a pas été identifiée (29%), que comme nous l’avons indiqué sont majoritairement des associations dont les membres sont des grandes entreprises du nucléaire, et des entreprises (18%).
Concernant le « non » (14%), il n’est constitué que par des associations et la CRIIRAD. Le débat est ici très binaire.