Cartographie du web par pays
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Cette carte catégorise les différents acteurs selon le pays qu’ils représentent. Plusieurs acteurs sont internationaux ou multi-pays, comme les grandes entreprises ou des organismes politiques comme l’OCDE.
Premièrement, il faut mettre en évidence l’importante densité de la communauté française, identifiable par l’énorme quantité de liens bleus. Cette communauté est beaucoup plus dense que par exemple celle des divers organismes internationaux (en jaune).
Par ailleurs, le Niger et le Gabon (en tonalités de vert), deux des pays où la question a le plus d’impact, parce que finalement l’uranium n’est pas extrait en France mais chez eux, sont vraiment sous-représentés par rapport à la France, à l’Europe et même aux Etats-Unis. Cette sous-représentation est due à la quasi-absence de ces pays sur le web. Mais cela n’explique pas la position de ces acteurs sur la carte : certes ils sont peu présents, mais ils sont aussi vraiment isolés. Le Gabon n’a qu’un acteur, qui n’a aucun lien avec les autres (le site de la Présidence du Gabon, dédié à l’industrie) et le Niger, qui ne représente que 4% des acteurs de la carte, ne représente aussi que 2% des liens du corpus. Par ailleurs, il n’est cité essentiellement que par des acteurs associatifs. Cela est assez significatif car cela démontre qu’il n’y a pas de liens entre eux et l’État ou les entreprises françaises, par exemple, ni avec des experts scientifiques.
La présence des Etats Unis dans cette carte peut sembler étrange puisque notre démarche est franco-centrée, mais lors de l’analyse des liens entre les différents acteurs de la controverse, les acteurs américains se sont automatiquement imposés par le nombre de liens existants. Cela a été une exception par rapport à d’éventuels autres pays étrangers.