SFEN (Société Française d'Energie Nucléaire)

Société de personnes physiques, à but non-lucratif, forte de 4500 adhérents (la plupart des membres de différents bureaux ayant des adresses mail du CEA et d’Areva), la SFEN revêt la forme d'une association régie par la loi de 1901. La SFEN rassemble des professionnels ou d'anciens professionnels du secteur de l'énergie, des étudiants, des enseignants en majorité de formation scientifique, des membres des professions libérales, juridiques, médicales ou de conseil.

Elle a une triple vocation : vocation scientifique (favoriser l'avancement des sciences et techniques nucléaires et des sciences et techniques connexes), vocation d'information (les actions d'information conduites par la société ont pour objet de contribuer à la diffusion de la culture scientifique et technique auprès de publics très diversifiés) et réseau international (soutenir la mise en place d'un réseau international de relations dans la communauté scientifique et dans les milieux techniques du nucléaire). ( source)

Positionnement dans la controverse

Par rapport à la question du nucléaire la SFEN se positionne en tant qu’acteur pro-nucléaire. Parmi les arguments favorables au maintien et au développement de ce type d’énergie, la SFEN insiste sur l’importance de l’indépendance énergétique : « l'Europe dépend de plus en plus de l'extérieur pour satisfaire ses besoins en énergie. Une figure vous montre d'abord le cas de la France. Bon an mal an notre indépendance énergétique se maintient pour le moment à environ 50%. Si nous n'avions pas de nucléaire, elle aurait continué à décroître ».( source)

En ce qui concerne les effets sanitaires de la radioactivité la SFEN soutien que « la radioactivité est omniprésente dans notre environnement, et jusque dans notre propre corps. Par rapport à la radioactivité naturelle les études épidémiologiques doivent porter sur un très grand nombre d'individus (des centaines de milliers, voire des millions) car les effets à mesurer, s'ils existent, sont très faibles. Elles doivent en outre s'assurer qu'il n'existe pas de biais provenant d'autres facteurs (habitudes alimentaires, hygiène de vie, etc.). Les études portant sur les cancers du poumon, entre les régions de faible et de forte exposition au radon, n'ont montré aucun effet. Par contre, la plupart d'entre elles ont confirmé le rôle essentiel du tabac dans le cancer du poumon. Des études récentes portant sur des populations chinoises et indiennes très importantes, soumises à des niveaux de radioactivité naturelle allant de 1 à 3, ont mis en évidence l'absence d'effet nocif lié aux rayonnements ionisants, dans cette gamme de dose ». (source)

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