La controverse des machines à voter

Les 3 types de machine

 

Les objets de la controverse

Techniquement parlant, il n'existe pas qu'une, mais plusieurs machines.

Cette controverse porte sur trois modèles différents de machines à voter, certifiés par le Bureau Véritas et agréées par le Ministère de l’Intérieur ainsi que par le Conseil Constitutionnel, qui les répertorie dans son communiqué du 29 mars 2007.

En raison du secret industriel portant sur ces machines, il est difficile de trouver des documents officiels détaillant leurs caractéristiques techniques. Voici néanmoins les points non controversés.

Homologation, secret et fuites



•    Le modèle « iVotronic »

Fabriqué et importé par  Datamatique / ES&S

 


o    Ces machines disposent d’un écran d’ordinateur couleur de 15’’, à surface tactile.
o    Un système audio est également installé pour permettre aux non-voyants de voter.
o    Pour voter, la machine doit être activée par le président du bureau de vote, qui insère dans un boîtier appelé “BIP”, une télécommande à infrarouge à très courte portée
•    Aucune possibilité de branchement sur un réseau extérieur, à part le réseau électrique.
•    La machine permet d'imprimer état appelé «Audit Log», indiquant des opérations effectuées sur la machine
•    Deux types de feuilles de contrôle peuvent être imprimées après le vote. Une feuille retraçant chaque vote, dans un ordre aléatoire, Une feuille retraçant toutes les phases horaires du scrutin, sur chaque machine à voter.

::: Étude experte sur la causalité entre ES&S iVotronic et le scandale de Buchanan-Jennings en Floride, 2006.

    « Software Review and Security Analysis of the ES&S iVotronic 8.0.1.2 Voting Machine Firmware » 23 fev, 2007

C’est une étude commissionnée par le département de l’état de Floride à des experts d’analyser le microprogramme de L’iVotronic et de rechercher strictement si la sous-voter en District 13, où Buchanan (républicain) a étroitement gagné par 369 votes, a pu être l’effet du design de l’iVotornic.  L’étude ne trouve rien de causalité entre eux.  Celle-ci semble être une démarche prétendant être une recherche dont analyse en réalité  est peu possible puisqu’il s’agit de demander les experts de cristalliser un lien entre la boîte noire et une chose en en-dehors.   


o    Présentation du constructeur (pdf).

o    Vidéo de présentation (wmv)

 



•    Le modèle « Point & Vote » 

Fabriqué par INDRA Systemas importé par Berger-Levrault

 

o    Ces modèles disposent d’un véritable écran d’ordinateur, à surface tactile.
o    La machine est « ouverte » par une carte à puce remise à l’électeur le temps du vote. Un reçu (sans informations sur l’électeur ou sur son vote) est imprimé et ensuite remis aux assesseurs lors de l’émargement.
•    Le système d’exploitation de ces machines est Microsoft Windows XP. Le logiciel de vote est stocké sur un disque dur.

•    La machine Point & Vote a d'autres interfaces, dont 1 port parallèle, 2 ports série, un port clavier port PS/2, un port souris PS/2, une prise de téléphonie RJ11, une prise réseau ethernet RJ45.

•    Présentation du constructeur



•    Le modèle « ESF1 » et sa variante « ESF1 (HW 1.06/2.01 - FW 4.02) »

fabriqué NEDAP  importé par France élections

(photo: ordinateurs-de-vote.org)

o    Ces modèles présentent à l’électeur une surface inclinée où sont disposés les fac-similés des bulletins de vote, avec un bouton sous chacun d’eux.
o    Un écran à cristaux liquides en haut de la planche, de 4 lignes et deux boutons (correction, annulation) permettent de vérifier le vote.
o    Lors du dépouillement, la machine est « ouverte » par le président du bureau de vote, en appuyant sur un bouton d’un boîtier de contrôle relié par un fil à la machine
•    L'ESF1 est construite  à partir de l'ES3B, et utiliserait le processeur Motorola 68000 (sur lequel sont basés entre autres une partie des ordinateurs personnels Apple des années 1990) www.wikipedia.org/vote electronique .pa
•    Le logiciel interne est écrit en langage C.


La machine en situation

 

Retour à la page précédente