lanceurs d'alerte

terme introduit par la sociologue Mary Bernstein désignant des acteurs, « entrepreneurs de morale et de cause », qui a un moment donné, prennent la parole et lancent une alerte sur un sujet précis. Ils font le lien de causalité entre la perte de familiarité d’un objet (ici les faibles doses) par le public et le risque évalué par les scientifiques. Ils peuvent être des scientifiques impliqués dans le sujet dont ils donnent l’alerte, ou des contre experts qui s’opposent aux méthodes des scientifiques.

cartographie du web

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Cette carte nous donne un aperçu des liens (sur le web) entre les acteurs qui participent à notre controverse. Les acteurs sont ici différenciés en plusieurs catégories selon leur nature: lanceurs d’alertes, expertises scientifiques en radioprotection…

On peut notamment remarquer que les comités scientifiques internationaux sont liés entre eux (ils se citent tous mutuellement), tout comme les sites délivrant des expertises scientifiques en radioprotection. Ces sites sont d’ailleurs ceux qui partagent le plus de liens avec les sites d’autres natures (visible d’après la taille des cercles). Il y a une spécificité de la recherche française autour de ce problème dans la mesure où l’expertise française cite relativement peu les sites des organismes internationaux.

Les organismes « lanceurs d’alerte », qui sont ceux apparaissant le plus dans les médias, ne semblent pas au cœur de la polémique sur le web (ils ne partagent que peu de liens avec les autres acteurs). Ils n’apportent pas de justification scientifique à leur position.