RLSS

Relation Linéaire Sans Seuil. Premier modèle de relation dose absorbée-effet des faibles doses, élaborée par la CIPR en 1960.

relation quadratique

relation dose-effet qui établit que, en-dessous d’un certain seuil, les faibles doses n’ont pas d’effet sur la santé. Cette relation a la forme d’une fonction exponentielle.

hormesis

relation dose-effet défendue par des instances comme l’Académie des Sciences et l’Acamédie de Médecine. L’hormésis est une courbe en J ou U qui confèrent aux faibles doses des effets positifs sur la santé.

IRSN

Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire. L’IRSN est la fusion de l’IPSN (Institut de Protection et de Sûreté Nucléaire, appartenant au CEA) et de l’OPRI (Office de Protection contre les Rayonnements Ionisants) par la loi du 9 mai 2001. C’est une instance indépendante des pouvoirs publics. L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques.

EPICE

étude débutée en avril 2005 par l’IRSN qui a pour but de vérifier s’il existe un lien entre le césium et les pathologies observées chez certains enfants, notamment les pathologies non cancéreuses liées aux retombés de Tchernobyl.

ENVIRHOM

programme démarré en 2001 par l’IRSN qui a pour objectif de permettre une meilleure évaluation des risques liés à l’exposition chronique de radionucléides à la fois sur l’environnement et sur la santé de l’homme.

options scientifiques

• alternatives à la courbe de la RLSS


alternatives à la courbe de la RLSS

La controverse, dans sa dimension technique, trouvera une issue lorsque le consensus sera établi entre les experts sur le modèle dose-effet. Plusieurs options s’offrent à eux :
- maintenir la RLSS dans son état actuel ainsi que les limites réglementaires qui ont été fixées à partir d’elle
- maintenir la RLSS mais modifier les valeurs limites réglementaires
- réviser la RLSS et adopter un autre modèle, soit en considérant que les faibles doses ont des effets plus graves que les fortes doses, soit en considérant qu’il existe un effet de seuil à l’exposition aux faibles doses (relation quadratique), soit enfin en considérant que les faibles doses ont un effet positif sur les organismes (hormésis)

• pathologies non-canceréuses


pathologies non-cancéreuses

Depuis la parution des travaux de Yury Bandazhevsky au début des années 1990, certains scientifiques soupçonnent que des pathologies non cancéreuses puissent être induites par une exposition prolongée aux faibles doses radioactives. L’IRSN en particulier s’est beaucoup engagé dans cette voie de recherche avec ses programmes EPICE et ENVIRHOM. Ils recommandent l’adoption d’une courbe différente par pathologie ainsi que la prise en compte de la variabilité individuelle dans les modèles doses-effets. Mais, si cette perspective mérite sans doute d’être explorée et s’il faut poursuivre les recherches dans cette direction, il faut toutefois garder à l’esprit qu’aucune équipe n’a réussi à démontrer l’existence d’une pathologie non-cancéreuse induite par les faibles doses. De plus, même si une équipe parvenait à un tel résultat, fonder la législation en matière de radioprotection sur plusieurs courbes différentes pourrait, dans la pratique, se révéler ingérable.