Cet historique présente les principaux évènements de la controverse. Vous pouvez accéder à une chronologie plus détaillée au bas de la page.

En bref

La controverse débute véritablement en 1994, lorsque le gouvernement lance une campagne de vaccination de masse contre le virus de l’hépatite B. A ce même moment, les premiers cas de sclérose en plaques après vaccination sont notifiés.

La controverse prend un tournant en 1997-1998 : c’est à ce moment que naît l’association Revahb (réseau des victimes du vaccin anti-hépatite B), et que l’Afssaps ordonne les premières grandes études scientifiques visant à déterminer s’il existe un lien entre le vaccin et la sclérose en plaques. C’est aussi en 1998 que les premières plaintes en justice aboutissent et donnent raison à certaines « victimes » du vaccin. A la suite de ces évènements, Bernard Kouchner, ministre de la santé, décide d’interrompre la campagne de vaccination en classe de sixième, ce qui marque un véritable tournant dans la controverse.

Entre 1999 et 2007, la controverse se refroidit un peu, malgré quelques évènements marquants, comme le rapport du docteur Marc Girard qui incrimine l’Etat et les laboratoires pharmaceutiques, ou encore la publication de l’étude d’Hernan en 2004, qui reconnaît un lien statistique significatif entre la vaccination et la SEP. A cette même période, la couverture vaccinale commence à chuter, ce qui inquiète les autorités de santé.

La controverse rebondit en 2007-2008, lorsque le Conseil d’Etat et la Cour de cassation reconnaissent successivement l’existence d’un lien entre le vaccin et la SEP chez certains malades. C’est à cette même période que les laboratoires sont pour la première fois mis en examen au pénal. La couverture vaccinale est quant-à elle jugée « alarmante », et les pouvoirs publics s’attachent à relancer la vaccination.

A suivre…

Vers la carte de la controverse

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