OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
L’OMS est l’autorité directrice et coordonatrice, dans le domaine de la santé, des travaux ayant un caractère international au sein du système des Nations Unies.
Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé publique.
Positionnement dans la controverse
Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé a reconnu depuis 1987 le radon comme cancérigène pulmonaire humain. Le risque est « considéré comme prouvé pour certaines expositions professionnelles élevées de mineurs » ( source).
Selon l’OMS, le radon constitue la deuxième cause de cancer pulmonaire dans de nombreux pays : « on estime qu'il est à l'origine de 3% à 14% des cancers pulmonaires, selon la concentration moyenne dans les différents pays. Les cancers pulmonaires induits par le radon sont principalement provoqués par des concentrations faibles et modérées plutôt que par des concentrations élevées, en raison du grand nombre de personnes qui sont exposées au radon à l’intérieur de bâtiments où règnent de faibles concentrations. Plus la concentration de radon dans une habitation est faible, plus le risque est faible, car il n’existe pas de seuil au-dessous duquel l’exposition au radon serait sans danger »(source).
Mai 2010, Greenpeace a présenté à l'OMS un rapport sur la dispersion des déchets radioactifs engendrée par l'extraction d'uranium menée par Areva depuis plus de 40 ans au Niger. L'association écologiste accuse la société de mettre en danger la santé des riverains. Cette étude a révélé des concentrations très élevées d'uranium dans le sol, ainsi que de radon dans l'air. Par ailleurs, quatre échantillons d'eau sur cinq prélevés dans la région d'Arlit mettent en évidence une concentration d'uranium supérieure à la limite recommandée par l’OMS pour l'eau potable. Greenpeace demande ainsi à l'OMS « de mener sa propre enquête au Niger et d'exiger du groupe Areva qu'il prenne rapidement des mesures pour préserver la santé des riverains des mines ».