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Les tubes

Quelques caractéristiques des tubes

Comme leur nom l'indique, les lampes fluocompactes sont compactes grâce au pliage en deux, trois, quatre ou six d'un tube fluorescent dont le diamètre est compris entre 7 et 20 millimètres. En raison du faible diamètre du tube, seules des poudres fluorescentes à trois bandes sont employées.

La forme compacte du tube à décharge pose un problème de dissipation thermique et plusieurs moyens sont employés pour limiter la pression de vapeur saturante de mercure afin de rester au régime optimum de fonctionnement.

Le tube en verre, élément sensible de la controverse

Concernant les tubes en verre des lampes fluocompactes, la controverse porte sur les émissions UV générées par ceux-ci et leurs effets néfastes sur la santé. En effet, la fluocompacte contient un mélange d'argon, de vapeur de mercure et une poudre fluorescente à base de sel de phosphore sur la surface interne de ses tubes. Des électrodes disposées à la base des tubes permettent sous l’effet du passage du courant l’ionisation du mélange. Cette ionisation génère ainsi des ultraviolets (ou UV) invisibles à l’œil nu.

Les UV émis par les tubes en verre, quoique en proportion variable selon les modèles, la couche fluorescente de la lampe étant censée les absorber et ne réémettre que de la lumière visible, seraient responsables de cancers de la peau, kératites, cataractes (et ce d'autant plus si l'exposition a commencé dès l'enfance, puisque le cristallin n'a pas encore jauni, l'œil étant alors dépourvu d'un filtre efficace).

D’autre part la question de la fragilité de ces tubes en verre est également soulevée. Lorsqu’ils se cassent ce sont les tubes qui libèrent le mercure.  Cliquez ici pour avoir tous les renseignements sur la polémique autour du mercure. 

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