La troisième « lecture » du graphe tourne autour d’une sous-controverse : quelles mesures de précautions faut-il prendre ? Face à l’absence de consensus sur la toxicité du BPA, est-il nécessaire de prendre des précautions pour la santé des consommateurs ? Les acteurs peuvent penser que nous sommes en-dessous du seuil de toxicité, ou que l’exposition est suffisante pour entraîner la nécessité de prendre des mesures de sécurité pour la santé. Cette question a mené à la représentation du web suivante (entrer dans la cartographie du web ci-dessus). On voit ici clairement qu’aucun avis n’est tranché sur cette question (marron). Le BPA semble pour la majorité des acteurs toxique, pourtant la majorité n’est pas accordée sur les mesures qui sont à prendre. Les divisions internes sur cette question sont encore fortes. Les inquiétudes à propos du BPA sont réelles, mais l’exposition actuelle inférieure à la DJA établie semble relativiser ces peurs. La décision d’interdire le BPA (uniquement) dans les biberons apparaît être l’avis d’une minorité.
LÉGENDE :
association
lié à état
industriel
lié à UE
organisation internationale
media
particulier
gouvernement
Pour le second groupe d’acteur qui veut
l’interdiction totale, cette interdiction dans les biberons ne doit être qu’une première étape
vers l’interdiction globale du BPA.
Si l’on superpose les trois graphes, on peut recouper certaines données. L’exemple type est
de voir que ce sont globalement les mêmes sites qui avancent que le BPA est inoffensif pour
l’homme, qu’aucune précaution n’est donc nécessaire et qui sont liés à des industriels.
Les associations sont globalement celles qui défendent la toxicité du BPA et prônent son
interdiction totale.